Le jugement en deux parties est disponible ici (1e partie) et ici (2e partie).
Extrait de l'article:
C'est une patiente de Raymond Soucy qui l'a dénoncé après avoir remarqué des dépliants publicitaires portant sur les théories de l'Église (sic) de scientologie placés dans la salle d'attente de sa clinique, à Shawinigan.
Le physiothérapeute vendait également des livres de l'Église (sic) à ses patients. Il avait aussi affiché une pétition invitant les gens à dénoncer l'utilisation des médicaments prescrits en psychiatrie.
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Raymond Soucy «n'a pas su faire la distinction entre ses convictions personnelles et son rôle professionnel, se rendant ainsi coupable des infractions reprochées dans la plainte», conclut le conseil de discipline. Le mois dernier, le physiothérapeute a été condamné à payer 3000 $ d'amende.
Surprenant? Pas du tout. Le recrutement de membres via des professionnels de la santé est l'un des fondements des techniques d'adhésion à la secte. Par le biais du World Institute of Scientology Entreprise (WISE) ou de cabinet conseil tel que le Groupe McDuff, la multinationale sollicite chiropratiens, dentistes, podiatres et autres afin de vanter, lors de séminaires, les techniques d'administration de L. Ron Hubbard.
Lorsque ces professionnels de la santé sont recrutés, la secte leur offre des commissions pour chaque nouveau membre recruté. Bien qu'il n'est pas possible de savoir si des sommes d'argent ont été touché dans ce cas précis, il reste que le nouveau membre, lorsque coincé dans l'engrenage de la scientologie, y laissera des dizaines, voire des centaines, de milliers de dollars.
L'opinion publique veut que les gens qui adhère à des sectes soit des gens faibles d'esprits. Comme le montre ce cas, rien n'est plus faux. Il s'agit que quelqu'un dans une position de confiance nous parle en bien d'une technique ou d'un produit miracle afin d'y croire. Heureusement, la plaignante a reconnu immédiatement la supercherie. Tout le monde n'a pas cette même chance...