Un extrait:
"Hubbard révèle une haine très profonde des femmes… Chez Hubbard quand les mamans ne reçoivent pas des coups de pied à l'estomac de la part de leurs maris ou n'ont pas d'aventures avec des amants, elles n'ont en tête que des TA [tentatives d'avortements] - habituellement au moyen d'aiguilles à tricoter" - Gardner, 267.
En 1950, Lafayette Ronald Hubbard publie La dianétique: la science moderne de la santé mentale [Publié par The American Saint Hill Organization, Los Angeles. Tous les numéros de pages se référent à cette édition]. Ce livre constitue la "bible" de la Scientologie qui se définit elle-même comme une science, une église et une religion. Hubbard apprend au lecteur que la dianétique "… renferme une technique thérapeutique grâce à laquelle on peut traiter tous les troubles mentaux d'origine inorganique et toutes les maladies psychosomatiques organiques, avec l'assurance d'une guérison complète…" Il affirme avoir découvert la "source unique du dérangement mental" (Hubbard, 6). Pourtant, dans une mise en garde au frontispice du livre, on apprend que "la Scientologie et son sous domaine, la dianétique, telle qu'elle est pratiquée par l'Eglise… ne souhaitent pas accepter des individus à la recherche d'un traitement pour maladie physique ou mentale, mais les renvoient à des spécialistes qualifiés appartenant à d'autres organisations qui traitent ces sujets". Cette mise en garde apparaît clairement comme une protection contre d'éventuelles poursuites pour exercice illégal de la médecine;, car l'auteur insiste à plusieurs reprises sur le fait que la dianétique peut guérir de tous les maux possibles et imaginables. Il insiste aussi de manière répétée sur le fait que la dianétique est une science. Pourtant, n'importe qui d'un tant soit peu familier avec la littérature scientifique sera capable de voir dès les toutes premières pages de la dianétique que ce texte n'a rien de scientifique et que l'auteur n'est pas un scientifique. La dianétique est un exemple classique de pseudoscience.
On peut la suite sur le site des Sceptiques du Québec, ou l'article en langue originale anglaise sur le site de Robert T. Carroll.
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