Dans un premier article intitulé Intoxiqué par l'Église (sic) de scientologie, Le Soleil interviewe David Love, un ex-toxicomane qui a subi des traitements à Narconon avant d'en devenir employé. Outre le fait qu'il rappelle à quel point les traitement de Narconon sont dispendieux (20,000$), inefficace et dangereux pour la santé, il mentionne qu'il y règne un climat de terreur sur les lieux. Extrait:
Pendant sa réhabilitation, M. Love a voulu quitter le centre de désintoxication trifluvien pour retourner auprès de sa famille en Colombie-Britannique. Mais il affirme que Narconon a refusé de lui donner son portefeuille et ses pièces d'identité alors qu'il leur en avait fait la demande plus d'une fois.
Sauf dans des cas particuliers, la loi québécoise interdit de forcer un toxicomane à poursuivre son traitement, qui s'effectue sur une base volontaire.
M. Love se rappelle qu'au lieu de lui remettre ses papiers, on l'a plutôt envoyé chez «l'officier d'éthique» qui l'a incité à rester plus longtemps.
«Plusieurs étudiants veulent et essaient de partir, dit-il. Certains arrivent même à partir, en marchant le long de la route, mais l'officier d'éthique est appelé, et une voiture est envoyée pour les embarquer et les ramener dans les bâtiments de Narconon.»
David Love dit qu'il n'a jamais vu un client se faire embarquer de force dans une voiture. Il affirme que Narconon appelle plutôt les parents d'un étudiant ou son commanditaire et les convaint de ne pas lui payer un billet d'autobus ou d'avion.
Au quotidien, poursuit M. Love, les employés de Narconon surveillent étroitement les allées et venues de leurs clients. «C'est comme un quartier militaire, dit-il. Il y a de la sécurité, ils ont des radios. Ils vous comptent à toutes les 20 minutes pour savoir où vous êtes.»
Dans un deuxième article intitulé Église (sic) de scientologie: un autre coup dur, l'auteur énumère les récents démélés de la secte: sortie du Sénateur Xénophon, enquête du New York Times et du St. Petersburg Times et procès en France pour «escroquerie en bande organisée».
À la lumière de ce témoignage, il est maintenant temps que le gouvernement agisse MAINTENANT afin d'assurer la sécurité et la santé des personnes présentement à Narconon Trois-Rivières.
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