Le National Enquirer n'est pas une source d'information aussi fiable que le New York Times ou Le Devoir. Il reste que, dans sa plus récente édition, le journal affirme, preuve à l'appui, avoir mis la main sur le témoignage que John Travolta a déposé à la police suite à la mort de son fils Jett en janvier 2009.
Nous y apprenons que Travolta a déclaré à la police que son fils Jett était bel et bien autiste. Jusqu'à maintenant, il avait toujours soutenu que son film souffrait de la maladie de Kawasaki.
On est en droit de se poser plusieurs questions. Pourquoi Travolta mentait sur l'état de santé de son fils? Les prochains jours apporteront des réponses définitives, mais il est certain que cela a à voir avec le fait que la scientologie ne reconnaît aucune maladie mentale.
Soit que Travolta mentait afin de cacher l'état de santé de son fils aux responsables de la scientologie. La secte ne reconnait aucune maladie mentale, et proscrit ses membres à recourir à la médecine et à la psychiatrie afin de guérir des problèmes psychologiques. Cacher son état de santé serait le seul moyen d'offrir à son fils des soins adéquats.
Soit que Travolta mentait pour bien paraître auprès des membres de la scientologie. Il aurait été mal vu qu'un scientologue haut placé, ayant presque suivi tous les enseignements (sic) de L. Ron Hubbard, ait un fils atteint d'une maladie mentale.
Dans les deux cas de figures, Travolta est dans la même situation embarrassante: il est dans une situation où il doit reconnaître que la scientologie est un échec, mais il poursuit malgré tout ses activités dans la secte.
Le webzine Glossip commente cette nouvelle.
Une discussion sur le sujet a lieu (en anglais) dans le forum Why We Protest.
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