Réactions des médecins sur place:
Et dans l'hôpital central de Port-au-Prince la présence de volontaires comme Sylvie fait grincer des dents. A l'image de ce praticien américain qui ne souhaite pas donner son nom. «J'ignorais qu'on pouvait soigner la gangrène grâce au toucher», ironise-t-il.
Un de ses confrères dit qu'il «ne sait pas» ce que font les scientologues dans l'enceinte de l'hôpital.
Pour Sylvie, cette méfiance provient du fait qu'elle et ses compagnons portent des tee-shirts jaunes. «C'est une question de couleur», se défend-elle.
Mais est-elle sensible aux critiques lancées par les médecins ? «Pas vraiment», répond-elle, tout en poussant un patient inconscient hors d'une salle d'opérations pour l'emmener dans la cour de l'hôpital baignée de soleil.
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