vendredi 2 avril 2010

«Scientology, a history of violence» #4: Comment la scientologie détruit les familles

La quatrième partie de l'enquête d'Anderson Cooper à propos des abus de la scientologie est disponible sur Youtube. La première partie est disponible ici, la deuxième ici et la troisième ici.





À CNN, le porte-parole de la multinationale de la scientologie, Tommy Davis, affirme qu'il n'existe pas de pratique selon laquelle les scientologues devaient rompre le contact avec des ex-scientologues ou des gens critique de la scientologie. SI cela survient, soutient-il, c'est que c'est une décision personnelle des scientologues.

Rien de plus faux. Citons L. Ron Hubbard à ce sujet, à la page 206 de l'édition 2007 de «Introduction to Scientology Ethics»:

A Scientologist can become PTS (NDLR: une source potentielle de problèmes) by reason of being connected to someone that is antagonistic to Scientology or its tenets. In order to resolve the PTS condition, he either HANDLES the other person's antagonism (as covered in the materials on PTS handling) or, as a last resort when all attempts to handle have failed, he disconnects from the person. He is simply exercising his right to communicate or not to communicate with a particular person.[8]


Autrement dit, un scientologue doit confronter la personne critique de la scientologie afin de la convaincre de la changer d'idée; et, si cela échoue, doit cesser de communiquer avec lui.

Quoiqu'en dise Tommy Davis, ce passage de Hubbard est toujours mis en application. L'an dernier, Davis a rencontré en privé un scientologue qui voulait quitter l'organisation, Larry Anderson, et le menaçait de perdre tout contact avec sa famille et amis scientologue. Il avait oublié un détail: Anderson a eu la brillante idée d'enregistrer la conversation.

Voici donc Tommy Davis en flagrant délit de mensonge:



Mentionnons également cette lettre du réalisateur et ex-scientologue Paul Haggis, qui a quitté la corporation après que sa femme eu été forcé de cesser de communiquer avec ses parents.

Que fait-on aussi de ces histoires d'enfants scientologues dont les parents, les frères et les sœurs ont refusé tout contact après que ceux-ci ait décidé de ne pas participer aux activités de l'organisation?



Et que dire des histoires de Jean-Paul Dubreuil et de Susan Talbot, des histoires déchirantes qui ne sont, hélas, que deux seuls parmis des centaines?

Quoiqu'en dise la scientologie, elle continue son travail de démolition envers les familles. Et elle aura un jour des comptes à rendre en lien avec cette pratique.

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