Dans un premier temps, un reportage sur la situation en France, avec en entrevue un participant d'Anonymous et le dirigeant de la scientologie au Québec, Jean Larivière.
Dans un deuxième temps, un état des lieux de la scientologie au Québec avec Jean Larivière.
Les propos de monsieur Larivière dans ces deux reportages sont pour le moins surprenants.
Extraits:
«Ce qui est dommage, explique Jean Grégoire, du collectif Anonymous, c'est qu'au Québec la Scientologie fonctionne de la même façon qu'en France où elle est poursuivie pour escroquerie. Pendant ce temps-là, ici, on fait preuve de laxisme, on laisse faire. Or, leur seul but est de vous faire dépenser le plus de fric possible et de recruter des membres.»
L'anonymous prévient que l'organisation fonctionne aussi «derrière le paravent de plusieurs organisations comme Narconon».
«Ils ne savent rien de ce qui se passe chez nous, fulmine Jean Larivière. C'est de l'intolérance crasse.»
Notre campagne n'a rien à voir avec l'intolérance. Elle repose sur une recension objective des faits. Il est très bien documenté que des groupes tels que Narconon Trois-Rivières sont utilisés par la scientologie afin d'effectuer du recrutement.
Nous n'inventons rien dans nos critiques: nos sources sont des témoignages de centaines d'ex-scientologues, des documents de cour... et des documents internes de «l'Église» de scientologie.
S'il y a un groupe intolérant, c'est plutôt la scientologie. Depuis sa fondation, elle attaque de toutes les manières possibles, légales ou illégales, toutes personnes critique ses actions. Son fondateur, L. Ron Hubbard, en a même fait une politique, la politique du Fair Game, qui affirme que toutes personnes critique peut être détruites (sic). À ce sujet, nous vous invitons à lire la rocambolesque histoire de l'Opération Freakout, une ambitieuse opération digne d'un film de James Bond visant à faire taire la critique américaine Paulette Cooper - son histoire représente bien ce qu'on critique peut subir comme représaille.
Le porte-parole indique que son mouvement devrait bientôt emménager dans des locaux plus spacieux tant à Montréal, sur la rue Sainte-Catherine Est, qu'à Québec.
Dans la métropole, ce projet connaît toutefois un sérieux retard par rapport à son agenda initial à cause de son coût plutôt faramineux. De l'ordre des 10 M$, a-t-on avancé.
L'Église peine-t-elle à collecter des fonds? Jean Larivière reste évasif. «C'est plus lent que prévu», se borne-t-il à dire.
Les membres, du moins ceux qui n'ont pas encore quitté, sont au bout du rouleau, comme le prouve ce courriel interne. Sur ordre du bureau-chef de la secte, tous les scientologues sont forcés d'acheter de nouveau l'ensemble des livres de L. Ron Hubbard pour plusieurs milliers de dollars. Les gens désertent en masse l'organisation aux quatre coins du monde, et il serait surprenant que le Québec fasse exception.
Ainsi, non seulement les membres restants n'ont plus d'argent, et la secte peine à recruter des nouveaux membres afin de remplacer les ex-fidèles.
Plus d'infos dans ce billet publié en février dernier à propos du projet de réaménagement de l'Édifice La Patrie.
Le procès qui se déroule en ce moment à Paris contre la Scientologie, ou celui qui pourrait s'ouvrir bientôt en Belgique pour des faits similaires, n'empêche pas Jean Larivière de dormir sur ses deux oreilles. Selon lui, il ne s'agit que d'un «nid-de-poule» temporaire sur une autoroute déjà bien tracée et censée durer pour «l'éternité».
Pour l'éternité... rien de moins. A-t-on besoin d'en rajouter?
Un pays où il a séjourné dans les années 70 alors que se déroulait un autre procès «ridicule» pour escroquerie qui visait le fondateur du mouvement.
Monsieur Larivière fait référence au procès que Hubbard a subi en France en 1978.
Était-ce un procès ridicule? Faites-vous votre idée en lisant ce compte-rendu.
il n'y a pas de membre dans ''anonymous'', à moins que vous soyez une gang d'amis qui manifeste ensemble chaque premier samedi du mois, ça fait pas de sense, lol.
RépondreSupprimerVous avez raison.
RépondreSupprimerCorrigé.