Il y a quelques mois, les Sceptiques du Québec avait traduit un excellent essai critique de l'auteur sceptique Robert Todd Caroll à propos de La Dianétique, le livre pseudo-scientifique de L. Ron Hubbard utilisé pour promouvoir la scientologie.
Les Sceptiques récidivent ce mois-ci avec une traduction d'une analyse critique à propos de l'électropsychomètre - aussi connu sous le nom d'électromètre ou de E-Meter.
Cet appareil, qui n'est rien de plus qu'un détecteur de mensonges primitif, est utilisé en scientologie afin d'effectuer des auditions - c'est-à-dire des séances de confessions où le scientologue doit tout révéler à une personne qui lui fait face. Les confidences ainsi recueillies sont par la suite utilisé à des fins de chantage si une personne voudrait quitter la scientologie.
Vendu près de 4,000$ par la scientologie, le e-meter peut être fabriqué par n'importe qui pour une vingtaine de dollars.
Extrait de l'essai:
Tout avantage présumé tiré de l'appareil doit cependant être attribué à la validation subjective de la part de l'usager. On peut, en effet, facilement voir comment un tel gadget peut procurer un certain sentiment de réconfort à des gens qui croient que leurs pensées ont une masse et de l'énergie et ont l'habitude de faire preuve de créativité. L'électropsychomètre leur paraît sans doute utile à la découverte d'eux-mêmes. Les petites aiguilles de l'appareil les portent sans doute à réfléchir à leurs gestes et pensées, ce qui peut mener à mieux planifier leur avenir. Tout le processus pourrait même devenir une espèce d'autohypnose par laquelle on se conditionne à avoir plus de confiance et de détermination.
La suite est à lire ici.
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