Réactions des parlementaires dans Libération: première et deuxième partie.
Extraits:
Quand il passe devant les sénateurs, en octobre 2008, puis à l'Assemblée, le 12 mai dernier, le texte est validé tel quel. Sans essuyer la moindre critique. L'alinéa litigieux n'a pas été remarqué. Les députés qui crient au scandale en septembre sont ceux qui ont voté la loi en mai. S'ils sont sincères dans leur révolte, ils avouent du même coup qu'ils votent des lois sans en connaître le contenu.
La multiplicité des lois, des textes législatifs surchargés laissent donc la place à de possibles manipulations, voire à une «infiltration», comme le dit Roland Muzeau. Député des Hauts-de-Seine, il demande une «enquête administrative poussée» au ministère de la justice. Impossible pour l'instant de savoir qui a voulu, et qui a rédigé cette modification. Jean-Luc Warsmann, président de la commission des lois, se défend, lui, de toute tromperie, réfutant toute «collusion ou infiltration de quelque nature que ce soit».
Malgré tout, même si la loi est modifiée, pour autoriser de nouveau une dissolution comme l'a souhaité mardi matin la Garde des Sceaux, elle ne pourra être appliquée à l'Église (sic) de scientologie. Il n'y a pas de retour en arrière possible, mais le mouvement risque quand même de voir son activité interdite sur tout le territoire. Ses responsables, eux, risquent jusqu'à 1 million d'euros d'amende. Verdict le 27 octobre.
Réaction aussi dû côté du rédacteur en chef de L'Express, Christophe Barbier . Le magazine avait publié, en mai 2009, une enquête sur la secte.
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