Il s'agit pour la scientologie de gagner la confiance de dirigeants politiques dans le but de fabriquer une image idyllique de la scientologie pour ses adeptes et le public en général.
On soupçonne même la scientologie d'infiltration ou d'entrisme, comme le montre les derniers événements en France...
Les politiciens canadiens ne font pas exception.
Cette série de billets vise à démontrer que tous les partis politiques actuellement présents à la Chambre des communes ont été victimes du manque de transparence de la scientologie, une organisation reconnue coupable d'abus de confiance au Canada.
(La scientologie en «campagne antidrogue» devant le Parlement du Canada à Ottawa.)
Dans un premier temps, voyons ce qu'il en est de M. Stephen Harper, Premier Ministre et chef du Parti Conservateur du Canada.
2007. M. Harper présente sa stratégie nationale antidrogue à Winnipeg, au Manitoba.
Dans son discours de présentation, M. Harper remercie le Drug Prevention Network of Canada.
Le Drug Prevention Network (i.e. Réseau de prévention sur les drogues) regroupe des organismes privés et des individus dont l'idéologie est d'empêcher la légalisation des drogues.
Ses buts, grosso modo, sont d'éduquer le public sur les dangers liés aux drogues illicites, de traiter les toxicomanes et d'utiliser la prévention comme outil servant à éradiquer le problème de trafic de la drogue.
Le Drug Prevention Network of Canada est affilié au Drug Free America Foundation et a bénéficié du travail d'un ancien député du Parti Conservateur du Canada, M. Randy White.
Le Drug Prevention Network est dirigé, entre autre, par M. Ben Jenkins et M. Chuck Doucette, tous deux anciens agents de la Gendarmerie Royale du Canada.
Curieusement, on y retrouve aussi deux représentants de Narconon, qui est à la fois un centre de désintoxication et un groupe de façade de la scientologie.
Dr Labonté est scientologue.
La scientologie et d'anciens agents de la Gendarmerie Royale du Canada dans la même organisation?
Voici le résultat:
Exactement ce qu'a publicisé lui-même le leader de la scientologie, David Miscavige.
Quelqu'un voudrait bien dire à M. Harper que la scientologie est devant les tribunaux en France pour escroquerie en bande organisée et en Belgique pour fraude, extorsion, organisation criminelle et pratique illégale de la médecine?
La crédibilité de son plan de lutte antidrogue est en jeu.
Ainsi que l'image de marque du pays...
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