«The next victory (...) In this case it was a party of mask-wearing subversive and anarchistic Internet denizens, that one may or may not have heard of inasmuch as they prefer to remain "anonymous". Their stock in trade was tromenting the helpless under a nasty little slogan of "laugh out loud the misfortune of others".
But having run into the Church of Scientology, they are no longer laughing out loud or otherwise. Nor are they any longer anonymous. After tracking down their ringleader, the Church cordially introduced them to all the right circles, including the Electronic Crimes Division of US Secret Service, the Federal Bureau of investigation and US Homeland Security.
Unmasked, they were revealed not as a trio of dastardly villains they aspired to be, but more akin to cartoon characters. Anonymous is no more, they now not only have names, but also mug shots and numbers-for, having been convicted of their crimes, they just went to a federal penitentiary.»
Il s'agit d'une des premières, ou même de la première fois que Miscavige parle publiquement d'Anonymous. Ceci est lourd de sens.
Anonymous n'a pourtant pas disparu. Ils sont partout, dernièrement jusqu'en Argentine et en Israël.
L'IAS est l'Association Internationale des Scientologues, une organisation qui «rege» ses membres. C'est-à-dire qu'elle les sollicite pour obtenir d'énormes dons en argent.
La déclaration de Miscavige n'est pas désintéressée. Elle vise à rassurer les adeptes et à les amener à soutenir financièrement la secte. La secte voit-elle ce soutien lui faire défaut?
Depuis les débuts de la campagne d'Anonymous contre les abus de la scientologie, le désormais célèbre site web Wikileaks a été un important outil de diffusion des documents secrets de la scientologie.
Parmi ceux-ci, on retrouve des états financiers de succursale de la scientologie à travers le monde, des courriels internes entre différents administrateurs de la scientologie au Québec ainsi que l'intégrale des enseignements supérieurs de la secte (OT I à OT VIII). Ce dernier, un document secret d'environ 650 pages, représente, tel que vendu et présenté aux membres, des revenus de près d'un demi-million de dollars par personne. (On comprend alors pourquoi que les avocats de la secte ont tenté, sans succès, de forcer le site de retirer lesdits documents.)
Pour une organisation tel que la scientologie, dont la stratégie de marketing est le secret et l'opacité, chaque diffusion de documents confidentiels est une catastrophe. Pour cette raison, les participants d'Anonymous soutiennent Wikileaks dans sa volonté de diffuser des informations d'interêts publiques au plus grand nombre.
Sans parler au nom d'Anonymous, l'auteur de ces lignes appuie tous moyens légaux et pacifistes afin de défendre Wikileaks et invite les lecteurs à manifester leur soutien à cette organisation.
PS: Chers leaders de la scientologie: ce n'est pas parce qu'Anonymous lance une campagne de soutien à Wikileaks que nous allons vous oublier pour autant. Au contraire, vous risquez de trouver pénible l'année 2011.
«Quelle est la puissance réelle de la Scientologie ? De quelles complicités, de quels soutiens la secte jouit-elle au sein de l'appareil d'Etat, dans le monde de l'entreprise et dans les instances internationales ? Et pour combien de temps ? Condamnée pour " escroquerie en bande organisée " en octobre 2009, la Scientologie française a échappé in extremis à la dissolution à la suite d'un imbroglio législatif et attend son procès en appel. Plongée inédite dans l'univers scientologue, ce livre-enquête dévoile le fonctionnement et les méthodes de ce lobby tentaculaire. Née au début des années cinquante, l'organisation fondée par Ron Hubbard est devenue l'une des sectes les plus riches au monde et bénéficie même aux Etats-Unis des avantages accordés à toutes les religions. En France, après une période de lutte active contre les sectes, les pouvoirs publics ont baissé la garde à partir de 2002 avec l'arrivée au ministère de l'Intérieur de Nicolas Sarkozy, héraut d'une nouvelle conception de la laïcité. Grâce à un lobbying discret, la Scientologie a ainsi réussi à trouver des relais au plus haut niveau de l'Etat. Pour décrypter ces liaisons dangereuses, Emmanuel Fansten s'est appuyé sur des notes confidentielles et le témoignage de parlementaires, de magistrats et de policiers des services de renseignement. Cette enquête lève aussi le voile sur les sources de financement de la Scientologie et montre comment son statut controversé parasite les relations internationales, et particulièrement les relations franco-américaines. Une telle volonté d'expansion, orchestrée avec une démesure trop ostentatoire, ne pouvait demeurer sans susciter d'opposition forte. Combien de temps reste-t-il à la Scientologie avant que son prosélytisme frénétique ne cause sa perte?»
Harriet Baker a 73 year old pensioner had just lost her husband to Cancer, and was in despair with grief when a Scientologist turned up at her home claiming she needed to buy a $1,300 auditing package to cure her of her feelings of loss. After being talked into $15,000 of auditing sessions, one of the 'church' members discovered that Harriet owned her home, so they arranged a $45,000 mortgage which they pressured her to use for more auditing. When Baker's children became suspicious and brought Harriet to her senses, the pensioner demanded a $27,000 refund for auditing services she hadn't as yet used. Two Scientologists arrived at Baker's home with an E-meter (auditing machine) to question her. She never got her money back and in fact had to sell her home to get herself out of the financial mess the 'church' had backed her into.
Le Salon du livre de Montréal débute en fin de semaine prochaine et accueillera des centaines d'auteurs qui présenteront leurs plus récents ouvrages.
Parmi eux, l'ex-scientologue et écrivain Jean-Paul Dubreuil y sera afin de dédicacer Le livre noir de la scientologie le samedi 20 novembre entre 14h30 et 16h au kiosque des Éditeurs Réunis.
Voici une belle occasion de rencontrer l'une des rares personnes à avoir dénoncé à visage découvert la scientologie au Québec et au Canada.
Le journal universitaire de l'université d'Oxford s'est intéressé au «Oxford Capacity Analysis», le test de personnalité truqué que fait passer les recruteurs de la scientologie à leurs futurs clients. Le test est conçu afin de donner systématiquement de mauvais résultats, question de mieux vendre des cours de scientologie.
L'article est disponible ici. Nous le reproduisons ici puisque le site semble éprouver des difficultés techniques
Parasitic Circuits: The Secrets of Scientology
By admin | Last updated: 18:48, 01/11/2010
It’s just an ordinary A4 page of handwritten notes, scribbled during an interview. But what disturbs me are the ticks after each memory described by the candidate. “Mother has Parkinson’s disease, lost balance and fell, got upset.” Two ticks. “Feeling under pressure at work, can’t cope.” A flurry of eager ticks, the latter two made with such fervour that the pen has torn through the paper. The interviewer is clearly enthused by having found somebody vulnerable. Welcome to Scientology.
Created in 1952 by the American sci-fi noveliest L. Ron Hubbard as a get-rich-quick scheme, it disguises its profiteering as a religious organisation, providing self-improvement seminars to the public for an unspecified cost. This benign front belies the Church’s cultish practices of withholding information about its official doctrines for economic gain, isolating its members, and prosecuting its critics. I’ve just found the page described above in an ‘auditing’ room of Scientology’s headquarters in Queen Victoria Street, London. I’ve visited on a quiet Saturday morning, claiming to be a curious passer-by. Left alone to wander around their Information Centre and fill out their infamous personality test, I’m looking for evidence that Scientology attracts new members by exploiting their insecurities, but I didn’t expect to find anything this explicit. Or anything at all.
Most of the filing cabinets are empty, matching the bland but spotlessly clean offices. The last cabinet in Auditing Room 4 contains a bright yellow, spiral-bound manual entitled “Division 6: Testing Line Drills”. It’s a set of instructions on drawing in new Scientologists. A paragraph in all-caps on a page headed “Successful Phone Patter” catches my eye: “NOTE: IN USING THIS PATTER DO NOT GET INTO EXPLAINING OR TELLING THE PERSON ABOUT DIANETICS AND SCIENTOLOGY OVER THE PHONE, NO MATTER HOW MUCH THEY TRY TO GET YOU TO TELL THEM. THIS WILL WRECK THE ‘COME-ON’ PER THE ABOVE POLICY AND THE PERSON WON’T COME IN THEN, AS YOU GAVE THEM THE DATA!” A Hubbard quotation at the top of the page similarly urges the proselytiser to “keep the prospect’s appetite for knowledge and mystery well stimulated… so that he will and does become an actual Scientologist”. I keep this in mind as I head downstairs (stolen papers stuffed to the bottom of my backpack) to find someone to evaluate my personality test. Having answered its two hundred strange questions – “Do you browse through railway timetables, directories, or dictionaries just for pleasure?” “Do you get occasional twitches of your muscles, when there is no logical reason for it?” – entirely at random, I’m curious about the results. I ask a young man carefully rearranging the unsold stacks of shrink-wrapped Hubbard books in the Dianetics exhibition, and he calls for a colleague to help me. The woman who arrives is my age, with waist-length blonde hair and immaculate make- up. She takes my test for marking, and returns once for clarification on one question where I’ve accidentally ticked across two boxes. She also asks me to add a postcode to the (fake) address I’ve supplied. After around ten minutes, she calls me over to her computer. The screen shows a line graph that peaks in the middle, with lower points trailing on each side, similar to that pictured. Katie (not her real name) sits opposite me and explains the results.
The personality test is officially called “Oxford Capacity Analysis”, which she claims was developed at the university (actually by an American football player, Ray Kemp, who had no links to Oxford). The graph shows that I’m low on such qualities as stability, happiness, and composure. The dramatic spike in the centre corresponds to aggression (“which here means ambition,” she adds helpfully) and activity. So I have a lot of potential to do well in life, but often feel insecure and nervous about confiding in other people. Sometimes I’m very sociable, but at other times I just want to be by myself. I recognise the Forer effect in what she’s telling me: the vagueness of her description means it can apply to everyone. This method is commonly used by psychics, astrologers, and literature students. The evaluation continues. Katie asks for possible reasons for the poor happiness results, and I admit to a history of depression and an attempted overdose. She seizes on this and asks a series of questions in a soft monotone, rarely breaking eye contact. How long have I been depressed? Am I taking medication? What kind and how often? When did I overdose? Why? Then what happened? Am I scared I’ll overdose again? My results show that I’m heading for a nervous breakdown if I can’t get some help soon. I’ve prepared for this, but it’s still a shock. I quietly answer Katie’s questions, and avoid eye contact. I think of pretending to cry, but decide that would be overkill, and ask her what I should do. Since I’m on psychiatric medication and its toxins will remain in my body for years, she explains, I’m not eligible for auditing – their brand of counselling which aims to expel traumatic memories known as “engrams” (caused by the trapped souls of alien ghosts, according to Hubbard’s doctrine). Instead she recommends a £24 self-help course, claiming how much it has benefited her.
When I decline, she doesn’t push the issue, simply repeating that I need to get some kind of help. I’m impressed by her gentle approach, but moreso by how well she can praise the benefits of Scientology without giving away any kind of concrete information about it. The patter system works. As we leave the exhibit and she wishes me good luck, all I can think is that she’d be the worst kind of tute partner. But that’s probably just my engrams talking.
Des édifices de la scientologie ont droit à d'importantes exemptions fiscales. Par exemple, le siège social londonien de la secte a pu épargner 1,3 millions de livres (environ 2,6 millions de dollars canadiens) en taxes foncières.
Interrogé par la journal, Pickles justifie sa prise de position:
"Tolerance and freedom of expression are important British values, but this does not mean that the likes of Church of Scientology deserve favoured tax treatment over and above other business premises
"The Church of Scientology is not a registered charity, since the Charity Commission has ruled that it does not provide a public benefit. Nor are its premises a recognised place of worship.
"Councils may award charitable relief. They should take into consideration the Charity Commission's rulings when weighing up whether to do so.
"I do not believe the majority of the public would want their own council to be giving special tax breaks to such a controversial organisation."
Notons qu'en Australie, une commission parlementaire se penche actuellement sur les avantages fiscaux de la scientologie. Quand viendra le tour au Québec et du Canada?
On croyait avoir tout vu en termes de coups bas de la part de la scientologie... jusqu'à cette fin de semaine.
L'hebdomadaire Village Voice de New York rapporte que suite aux pressions de l'organisation dirigé par David Miscavige, l'ex-scientologie Daniel Montalvo, 19 ans, a été emprisonné à Los Angeles. Son crime, selon les critiques? Vouloir quitter la scientologie.
Épuisé par les conditions de travail des membres de la Sea Org - salaire de 0,50$ de l'heure et semaine de travail de plus de 100 heures -, Montalvo fait ses valises et quitte la secte pour de bon. Dans ses bagages: deux disques durs propriété du groupe. Sur les conseils d'ex-scientologues, il les retourne par messagerie.
C'est ici qu'intervient l'avocat de la scientologie, Kendrick Moxon. Il entre en contact avec Montalvo - qui voulait plutôt contacter sa mère. Sous le - apparemment faux - prétexte qu'il n'a pas reçu les disques durs, Moxon menace de le poursuivre pour vol, à moins qu'il ne quitte selon les règles de scientologie.
Appâté à Los Angeles par la secte, où il croit remplir des formalités administratives, il est plutôt mis en arrestation par la police de Los Angeles suite aux démarches de Moxon et est accusé d'avoir commis un larcin. Emprisoné plus de 70 heures, il est libéré sous caution avec l'aide financières d'ex-scientologues.
Moxon n'en serait pas à son premier coup bas contre des critiques de la scientologie. En 1999, le journaliste Tony Ortega avait écrit un portrait peu flatteur de cet individu.
Italienne, jeune et héroïnomane, F. meurt du sida. Elle a développé la maladie dans un centre Narconon, l’antenne de l’Eglise de scientologie spécialisée dans la lutte contre la drogue. F. était séropositive. Ses “soignants” ne l’avaient juste pas diagnostiquée. Avant de succomber, F. avait confessé que toutes sortes de produits prohibés circulaient dans le centre, où elle était littéralement internée.
Les paradis artificiels, on y entre facilement. Plus compliquée est la sortie. Parmi ceux qui proposent de s’extirper de la galère : Narconon, qui agit aussi sous l’appellation de Fondation pour un monde sans drogues. On sait la Scientologie investie dans la fabrique des “Clairs“, c’està- dire des surhommes, à partir des pauvres loques que nous serions avant d’être éclairés par ses lumières. Alors, des accros à l’héroïne, à la cocaïne, au crack ou même à la marijuana, c’est encore mieux pour la démonstration. Ils constituent des proies faciles, plus vulnérables.
Le titre? Racoleur. Ce texte aurait dû s'intituler «Anonymous pour les n00bs».
Extrait:
Entrés en guerre contre les ayants droit et leurs représentants, le groupe des Anonymous reste un concept insaisissable. "Hackers", "cyber-terroristes", "cyber-militants", "cyber-manifestants"... Qui sont-ils ? Que défendent-ils ?
Anonymous est un groupe d'internautes à l'organisation anarchique, voire chaotique. Pas de leader, pas de responsable, pas de porte-parole. Tous les participants sont sur un pied d'égalité, avec le même pouvoir décisionnel, et tous sont considérés comme anonymes. "N'importe quel internaute peut être un Anonymous", explique à Nouvelobs.com l'un d'eux.
Le site Whyweprotest.fr résume ce concept : "Nous sommes vos frères et vos sœurs, vos parents et vos enfants, vos chefs et vos employés. Anonymous est partout, et nulle part en même temps. Notre force tient à notre nombre."
Nous vous parlions la semaine dernière du documentaire que BBC s'apprête à diffuser à propos des dangers de la scientologie. Le documentaire est diffusé aujourd'hui (21h heure locale, 15h heure de l'Est) et suscite beaucoup d'attente en Grande-Bretagne.
En attendant, voici une entrevue de la radio BBC 4 avec le journaliste derrière le reportage, John Sweeney:
Pour ceux qui aurait manqué l'excellent documentaire de la télévision australienne «Scientology: The Ex-Files», diffusé plus tôt ce printemps, CBC News Network le diffuse demain (27 septembre) dès 22h.
Le 60e Congrès annuel de l'Association des psychiatres du Canada se tient à Toronto en fin de semaine. Parmi les conférenciers, notons la présence du docteur Stephen Wiseman, qui y fait un exposé à propos des relations troubles qu'entretient la scientologie envers la psychiatrie.
La conférence sera disponible en ligne sous peu; en attendant, voici un vidéo où le docteur Wiseman explique ce qu'est la Commission des Citoyens pour les droits de l'homme, le groupe-paravent que la scientologie utilise afin de discréditer la psychiatrie.
En tournée de promotion pour son dernier livre «Le livre noir de la scientologie», Jean-Paul Dubrueil était cette semaine sur le plateau de l'émission «Denis Lévesque» sur les ondes de LCN.
M. Jean-Paul Dubreuil critique publiquement la scientologie depuis 15 ans. Il publie cette semaine son nouveau livre: «Le livre noir de la Scientologie», où il y décrit ses expériences et déboires au sein de la secte.
En 2007, le journaliste britannique John Sweeney révélait la face caché de la scientologie à la BBC.
Son enquête a mal tourné. En effet, il a perdu son sang froid devant le harcèlement constant de la part des scientologues américains. L'affaire a fait grand bruit...
On voit ici le porte-parole de la scientologie de l'époque, Mike Rinder, en discuter avec Anderson Cooper de CNN.
Aujourd'hui, Mike Rinder ne fait plus partie de l'Église de scientologie. D'ailleurs, il révèle à la télévision australienne que ses entrevues télé étaient truffées de mensonges.
Le 28 septembre prochain, la BBC diffusera un nouveau reportage de John Sweeney sur le sujet, avec en vedette Mike Rinder.
Cette nouvelle est dévastatrice pour la scientologie, qui devra rendre des comptes sur ses activités commerciales et dont les activités financières seront rendus publics.
«Scientologie, la vérité sur un mensonge» a été présenté plus tôt cette semaine au Festival des Films du Monde. Un documentaire qu'on espère voir à la télévision bientôt.
Bien que le blogue soit un peu plus silencieux qu'à l'accotumée, Anonymous poursuit sa campagne de sensibilisation contre les abus de la scientologie. Voici un compte-rendu d'un manifestation qu'Anonymous a tenu le 21 août dernier en face des locaux de la secte à Montréal:
L'an dernier, Anonymous avait dénoncé la présence de la multinationale de scientologie à Expo-Québec. Nous avions même filmé le kiosque de l'organisation, où la scientologie faisait la promotion active du livre pseudo-scientifique La Dianétique et de l'électromètre (E-Meter):
Nous avons fait part aux organisateurs de notre déception qu'une secte puisse ainsi s'inviter à un évènement aussi populaire. Il semble que nos doléances n'ont pas été écouté car, encore une fois cette année, la multinationale s'est invité à Expo-Québec, comme en fait foi la liste des exposants.
Est-ce que les gens d'Expo-Québec savent qu'en France, la scientologie a été condamné pour «escroquerie en bande organisé»? Qu'elle est sous enquête parlementaire en Australie? Qu'elle est sujets à plusieurs poursuites aux États-Unis et en Belgique? Que la police italienne a effecté de spectaculaires perquisitions dans les locaux de la secte? Que les médias du monde entier rapportent de plus en plus de cas d'abus psycholgiques, financiers et même physiques à l'intérieur du mouvement?
Est-ce qu'Expo-Québec est à l'aise avec l'idée d'avoir parmi ses exposants une organisation aussi sulfureuse et controversé?
Après avoir réalisé des films comme Magnolia, Boogie Nights et There will be blood, le réalisateur hollywoodien Paul Thomas Anderson commence le tournage de son nouveau film, «The Master».
La rumeur veut que se soit un récit inspiré de la vie du fondateur de la scientologie, L Ron Hubbard.
Voici le synopsis:
«Un drame situé dans le années '50, racontant la relation entre un intellectuel charismatique connu sous le nom du «Maître», dont l'organisation religieuse prend de la popularité en Amérique, et un jeune vagabond qui deviendra son bras droit.»
P.S. Il est intéressant de voir P.T. Anderson tourner un film alors que le plus grand ambassadeur de la secte, Tom Cruise, a déjà joué pour lui (i.e. Magnolia). C'est à se demander s'ils sont encore bons amis...
Il s'agit de «l'élite» de la scientologie, sa classe dirigeante. L'équipe de management qui, après avoir signé un contrat d'un milliard d'années (sic), font le design et fabriquent les produits de scientologie, dirigent les campagnes de marketing, font régner l'«éthique» (i.e. ce qui bon pour la scientologie) du haut en bas de l'organigramme.
La scientologie la compare à des moines (sic).
Ne s'agit-il pas plutôt d'un groupe paramilitaire?
Oui, si l'on en croit leurs publicités. Et la scientologie d'ailleurs a pillé celles de la U.S. Marine Corps...
La preuve:
Sea org
U.S. Marine Corps
Sea org
U.S. Marine Corps
sea org
U.S. Marine Corps
U.S. Marine Corps
sea org
Même les slogans sont similaires. Pour la Sea org: «Many are called, few are chosen.» Pour la U.S. Marine Corps: «The few, the proud, the Marines.»
Il paraît qu'ils ont besoin de beaucoup de monde ces derniers temps dans la Sea org...
Wikileaks est un organisme qui diffuse des documents sensibles (politiques, financiers, militaires, etc.) sur internet tout en protégeant l'identité de la source de ces mêmes documents.
Auparavant, Wikileaks a publié une quantité très importante de documents officiels (cours, documents audio, directives de management, etc.) émanant de l'Église de scientologie.
Ex-scientologues mécontents? Les sources restent inconnues jusqu'à présent.
En 2009 à Halifax, Nicole Cassandra Andersen a agressé un participant d'Anonymous qui protestait pacifiquement en face des bureaux de la multinationale de scientologie. L'évènement a été capté sur vidéo:
Journaliste à Radio-Canada, Émilie Dubreuil tient également un blogue pour le portail MSN.ca. Dans son plus récent billet, Elle y relate sa rencontre avec David Love et relate sa croisade contre les abus de Narconon et de la scientologie.
David Edgar Love y est arrivé comme client. Il souffrait d'une dépendance aux médicaments et avait foi en cette cure miracle annonçant un taux de succès de 70 %. Le centre offre un traitement pour les toxicomanes basé sur les conclusions, contestées par la communauté scientifique, d'Hubbard. L'homme croyait que la drogue, toutes les drogues, se logent dans les tissus adipeux du corps et qu'il est donc possible de désintoxiquer quelqu'un en lui faisant suivre ce que les scientologues appellent : « le parcours de purification », ce qui consiste à envoyer quelqu'un dans un sauna pendant plusieurs heures par jour et ceci pendant plusieurs semaines.
Tout comme la plupart des clients de cette cure-miracle (qui coûte une véritable fortune : plusieurs dizaines de milliers de dollars), Love vient du Canada anglais. Pendant sa cure, il prétend qu'on l'a forcé à écouter un film sur la Dianétique, la bible des scientologues. Il prétend aussi avoir été harcelé sexuellement par la directrice des soins et qu'on lui a retiré ses livres de chevet pour lui faire lire exclusivement des livres d'Hubbard. Malgré tout, Love réussit la cure et devient un employé du centre. Il est alors chargé de compiler des statistiques sur les taux de réussite...et se met à téléphoner aux gens qui ont terminé la cure pour se rendre compte, dit-il, que le taux de succès est plus près des 40 % que des 70 %.
Quelques participants d'Anonymous ont manifesté en face des locaux de la multinationale de scientologie le 17 juillet dernier. En voici les faits saillants:
Narconon, par le biais de son directeur général scientologue Marc Bernard, répond aux propos de David Love dans cette fascinante interview publiée dans Le Nouvelliste. Dans l'entrevue, Bernard maintient que «tout ce qu'on (Narconon) veut, c'est aider le monde (...) On n'a jamais prétendu être parfait, mais nous travaillons fort pour atteindre le plus haut niveau de réussite possible. Je n'ai jamais vu une équipe aussi dédiée pour aider du monde à s'en sortir»
Soit. Mais les meilleures intentions du monde ne suffisent pas à guérir des toxicomanes. Pour s'en sortir, une personne en proie avec des problèmes de drogues a besoin d'un encadrement rigoureux de médecins, d'infirmières, de psychologues et de psychiatres... or, il n'y aucun personnel médical à Narconon Trois-Rivières!
Par cette affirmation, il élude les pratiques douteuses de l'entreprise: pourquoi soutenir un taux de réussite de 70% alors que cela n'a jamais été prouvé par aucune étude indépendante? Pourquoi demander 23,000$ pour une thérapie inefficace? Pourquoi gaver les patients de dose potentiellement létales de niacine (vitamine B12)? Pourquoi soumettre les toxicomanes à des saunas de quatre à cinq heures par jour? Pourquoi les patients doivent obligatoirement apprendre les fondements de la scientologie?
Bernard ne répond pas à ces questions; il attaque plutôt les messagers. Rien de surprenant, les scientologues n'ont aucun arguments pour défendre les abus financiers et psychologiques dont ils sont les instigateurs. «Always attack, never defend», écrivait le fondateur de la secte, L. Ron Hubbard.
L'ex porte-parole de la secte, Robert Vaughn Young, le résume à merveille dans un texte paru dans le magazine Quill en 1993: le scientologue est un fanatique qui croit qu'il incarne le Bien, et que le critique est le Mal.
En réponse à une affirmation, le scientologue attaquera le messager: c'est un agent des compagnies pharmaceutiques; c'est un dépravé sexuel; ce sont des bigots, des apostats, des terroristes.
L'enflure verbale n'est pas assez? Le scientologue inventera des faits. Comme le fait Bernard envers David Love et Anonymous. (Soit dit en passant, nous vous invitons à vous faire une idée par vous-même de ce qu'est Anonymous en consultant les articles de Wikipédia à propos d'Anonymous et du Projet Chanology.)
En un mot comme en mille, le scientologue fera un gros show de boucane afin que la fumée cache la sinistre vérité. Avec tout l'attention que la secte s'est attiré ces dernières années, cette stratégie est voué à l'échec.
(Trois-Rivières) C'est un David Edgard Love visiblement troublé qui a participé, samedi, à une manifestation organisée par le regroupement Anonymous en face des locaux du centre de désintoxication Narconon du boulevard Parent à Trois-Rivières.
«De très mauvais souvenirs. J'ai de très mauvais souvenirs de ce qui m'est arrivé là et de ce qui est arrivé à d'autres personnes. Il y a des choses très mauvaises qui se passent dans ce bâtiment. Ça doit se terminer», a-t-il laissé tomber d'un ton troublé, alors qu'il regardait le bâtiment où il soutient avoir été victime de harcèlement psychologique et sexuel.
La manifestation avait d'ailleurs été organisée par le regroupement Anonymous afin d'appuyer celui qui a déposé des plaintes devant la Commission des droits de la personne et de la Commission des normes du travail. Rappelons que le regroupement Anonymous est constitué de personnes qui dénoncent les agissements de l'Église de scientologie, qu'ils qualifient d'ailleurs de crimes et d'abus. Selon eux, les techniques utilisées chez Narconon sont inspirées des principes de cette église et sont abusives.
Anonymous a aussi tenu sur place un concert impromptu de vuvuzelas:
Les «PTS interviews» auxquelles il dit avoir été forcé d'assister chez Narconon visaient donc, selon lui, à le couper du monde extérieur pour éviter qu'il divulgue l'information dont il disposait. «Ils me détenaient dans une salle et ne me laissaient pas partir. On m'a forcé à couper les liens avec ma famille. On me criait après, on m'a même menacé. Ma vie a été menacée. C'était horrible, horrible! On m'a même dit que si je disais quoi que ce soit de l'information que je savais, je serais pourchassé et j'allais disparaître», confie M. Love.
(...)
Mal à l'aise de cette communication, M. Love affirme avoir décidé d'en glisser un mot à certains collègues pour savoir comment réagir face à cette lettre. Il soutient même avoir été encouragé par certains des employés à répondre aux avances, ce qu'il a refusé de faire. Selon lui, le harcèlement sexuel de la part de cette directrice s'est ainsi poursuivi jusqu'à quelques jours avant son départ de Narconon, en octobre 2009. La Commission des droits de la personne a été saisie du dossier. Dans les deux cas, l'employeur a refusé d'aller en médiation avec David Love, et une enquête est actuellement en cours. Le résultat de l'enquête pourrait soit blanchir Narconon ou alors traduire l'organisme devant le Tribunal des droits de la personne.
Les lecteurs de ce blogue connaissent bien le journaliste Brian Seymour, qui enquête depuis plus de trois ans sur les abus de la scientologie en Australie. Il frappe encore avec cette remarquable enquête sur les pratiques d'évasions fiscales de la scientologie en Europe et en Australie.
En Grande-Bretagne, la scientologie est taxé au même titre que toutes entreprises. À des fins d'évasion fiscales, la secte prétend toutefois que ces opérations européennes sont gérés... de l'Australie du Sud, où elle profite des lois laxistes sur la gestion des organismes à but non lucratifs
(Selon le reportage, le bureau montréalais de la multinationale est officiellement géré de l'Australie, ce qui pourrait expliquer pourquoi la scientologie ne paie pas un cent de taxes municipales sur sa propriété de près de 700,000$ au coin de Papineau et Mont-Royal.)
Seymour découvre également que la multinationale de scientologie donne comme adresse officielle de son siège social européen une adresse d'un particulier australien n'ayant aucun lien avec la secte!
En octobre dernier, le magasine Second Regard posait la question suivante: est-ce que les privilèges fiscaux attachés aux «corporations religieuses» ont encore lieu d'être?
La question mérite d'être posé, surtout dans un contexte où la multinationale de scientologie, reconnue comme une «corporation religieuse» - et non pas comme une religion; la nuance est importante - peut faire des affaires d'or tout en ne payant pas sa juste part d'impôts.
Par exemple: si, à Québec, la secte a été facturé 63,668.21$ en taxes municipales, ce n'est pas le cas à Montréal. Selon le rôle foncier de la ville de Montréal, la valeur du bâtiment de la scientologie et du terrain situé au 4489 Papineau est, en date de mai 2010, de 673,500$. De ce montant, la ville de Montréal ne touche pas un cent de taxes municipales.
Est-ce normal pour une multinationale ayant un chiffre d'affaire de un milliard de dollars de ne pas payer un sou de taxes foncières sur une de leur propriété?
Cette fois-ci, on y lit le témoignage d'une ex-sea-org qui a décidé de terminer sa grossesse et de garder son enfant, mais qui a vu la secte, des années plus tard, tenter de lui soutirer sa fille mineure, dont elle avait la garde légale.
Lors de ses tentatives pour la sortir de là, la secte lui a répondu: «...la sea-org n'a pas à suivre les lois du monde non-scientologue.» (He told Hagemo the Sea Org didn't have to follow the law of the non-Scientology world.)
On pensait avoir tout vu de la part de la scientologie, mais voici que le St. Petersburg Times poursuit son journalisme d'investigation entrepris voilà un an et présente les témoignages de trois ex-scientologues qui ont subi une des pratiques les plus révoltantes de la secte: l'avortement obligé.
Ces femmes, engagées souvent très jeunes dans la sea organization ou sea org, la branche dirigeante de la secte, n'ont pas le droit d'avoir d'enfants et doivent, à leurs frais, faire cesser une grossesse, sans quoi elles seront congédiées et se retrouveront dans le plus grand dénuement.
Claire Headley a intenté une poursuite judiciaire contre les dirigeants de la scientologie, en Californie, pour faire cesser cette pratique. Le procès est prévu en début 2011.
P.S. Vous trouverez ici, ici et là des directives de management de la scientologie concernant les membres de la sea org qui voudraient des enfants.
Sue Lowden est candidate au Sénat pour représenter l'État du Nevada.
Dans cette publicité négative, son équipe martèle que son opposant fait entrer la scientologie dans les prisons - la multinationale a un programme-bidon de réinsertion nommé Criminon afin convertir les détenus à la scientologie.
Est-ce la première fois qu'un politicien utilise les liens, aussi ténu soit-il, de son adversaire avec la secte? Ça serait une première, et une autre preuve que la réputation de l'organisation pique du nez.
En 2008, David Touretzky, professeur d'informatique à l'université Carnegie Mellon et critique de la scientologie, expliquait en ces mots dans le magazine Radar que le temps de la scientologie était compté:
«It's looking like the perfect storm. I just can't believe what's happened over the last six months. It's all falling apart for Scientology now. We're looking at the end times for them.»
Dur à croire à l'époque. La scientologie était considéré comme une puissante organisation.
Pourtant, deux ans et demi plus tard, le temps donne raison à Touretzky. Les ex-scientologues sortent massivement de l'ombre afin de témoigner des abus dont ils ont été témoins ou victimes. Ceux qui aurait été sans voix et sans recours savent aujourd'hui qu'ils ne sont pas seuls dans leurs dénonciations de la multinationale de la scientologie.
Résultat: les pouvoirs judiciaires et politiques s'intéressent comme jamais aux dangers de l'organisation. perquisitions en Italie, procès en Belgique, condamnation pour «escroquerie en bande organisé» et «pratique illégale de la pharmacie» en France, poursuites d'ex-membres aux États-Unis, dénonciation de la scientologie sur la scène politique en Australie et au Canada.
C'est sans compter sur les médias, de plus en plus curieux des agissements de la secte et des témoignages ahurissants des anciens membres, et de moins en moins intimidés par la scientologie.
Il serait facile de dire: c'est grâce à Anonymous. Bien sûr que le travail des participants d'Anonymous y est pour quelque chose. En venir à cette conclusion masque un détail important:
Si tout cela est possible, c'est que ceux qui ont vécu la scientologie de l'intérieur osent parler.
Vous n'êtes pas seuls. Depuis l'existence de la scientologie, Anonymous a relevé une liste de près de 1,100 ex-scientologues qui ont eu le courage de dénoncer l'organisation.
Est-ce que ça en vaut la peine? Si votre témoignage peut empêcher une seule personne de joindre les rangs de la scientologie, ça aura valu la peine. Si justice peut être rendu pour un seul scientologue, vos efforts auront servis à quelque chose.
On ne vous demande pas de joindre Anonymous. On vous demande simplement de dire ce que vous savez. Allez voir la police. Allez témoigner dans les médias. Contactez votre député. N'hésitez pas à exposer les activités de la scientologie.
C'est, après tout, le seul moyen par lequel les injustices que vous avez subies seront réparés.
Le Sénateur libéral Céline Hervieux-Payette a posé la question en chambre et a rapporté ses propos sur son blogue:
Honorables sénateurs, ma question s’adresse au leader du gouvernement au Sénat. Le journal Le Devoir rapportait, le 15 mai dernier, que l’Église de scientologie préparait une offensive majeure au Canada. La pseudo-église en question semble obsédée par l’idée de venir s’établir au Canada pour recruter de nouveaux membres. D’ici la fin de 2011, la présidente de l’organisation au Canada, Mme Yvette Shank, précisait que l’organisation espérait inaugurer sept autres temples dans des grandes villes canadiennes, comme celui qu’elle a ouvert au centre- ville de Québec, en janvier 2010. Les villes ciblées sont Toronto, Montréal, Vancouver, Ottawa, Edmonton, Winnipeg et Kitchener.
Sachant que le fondateur de l’Église de scientologie fut reconnu coupable d’escroquerie par un tribunal français en 1977; sachant que, en 1992, l’Église de scientologie de Toronto a été condamnée par la Cour de justice de l’Ontario pour avoir ordonné à certains de ses membres d’espionner des administrations publiques, y compris le service de police de l’Ontario et le Bureau du procureur général; sachant que, en 2009, les deux principales entités de l’Église de scientologie en France et sept de ses dirigeants ont été poursuivis en justice pour escroquerie en bande organisée et exercice illégal de la pharmacie, et que, ultimement, ils ont été condamnés à payer des amendes de centaines de milliers d’euros, comment votre gouvernement entend-il limiter le développement de ce mouvement et prendre les mesures appropriées pour qu’il ne bénéficie d’aucune aide publique, et, en particulier, qu’il ne puisse prétendre à une exemption de taxes foncières fédérales et ne soit jamais reconnu pour recevoir des crédits d’impôt à titre de don charitable en vertu de la Loi de l’impôt sur le revenu?
La question est pertinente car M. Harper semble avoir été berné par la scientologie comme nous l'avions montré dans un billet précédent.
Anonymous appuie Mme Hervieux-Payette et demande au gouvernement canadien, en particulier au Ministre de l'Industrie, M. Tony Clement, d'enquêter sur les pratiques commerciales douteuses de la scientologie et que soit retiré le statut d'organisme de charité àson groupe de façade Narconon.
À l'âge de 11 ans, le beau-père de Carmen Rainer, Robert Kerr, l'a attouché aux parties génitales. Rainer a aussitôt porté plainte à la police. Le hic? Les familles de Kerr et Rainer sont impliqués dans la scientologie. Cette situation judiciaire simple s'est transformé en une vaste opération de camouflage menée de la multinationale, rapporte la chaîne australienne ABC.
Un cadre du commerce de la scientologie à Sydney, Jan Eastgate, aurait demandé à Carmen de mentir aux policiers et aux travailleurs sociaux afin de couvrir cet incident.
De plus, les scientologues ont expliqué à Carmen que les attouchements qu'elles a subies étaient mérité parce qu'elle était une mauvaise personne dans une vie antérieure. (sic)
Eastgate est aujourd'hui la présidente de la Commission des citoyens pour les droits humains, un groupe-paravent lié à la scientologie dont le but est «d'éradiquer la psychiatrie». Avec ce squelettes dans le placard, parions qu'Eastgate ne dénoncera jamais les abus que subissent les enfants.
La police italienne a mené aujourd'hui à Turin (nord) une perquisition de neuf heures au siège de l'Eglise de Scientologie, soupçonnée d'avoir recueilli et conservé des informations confidentielles sur ses adeptes et ses ennemis, écrit jeudi le quotidien La Stampa. "L'hypothèse de délit est la violation de l'article 100 du code de procédure pénale sur la protection et le traitement des données sensibles, c'est-à-dire concernant la sexualité, les orientations politiques et la santé", affirme le journal dont le siège est à Turin.
Les informations de La Stampa ont été largement reprises par la chaîne de télévision en continu Rai News 24 et d'autres médias. Trois pièces fermées à clé se trouvant dans le sous-sol de l'Eglise de Scientologie contenaient de nombreux dossiers "sur les adeptes et les +ennemis de Scientologie+ (...) magistrats, policiers, journalistes et membres des familles d'ex-adeptes qui se sont battus pour arracher ces derniers à l'Eglise fondée par Ron Hubbard", ajoute le quotidien du groupe Fiat. "La nature des documents et des dossiers saisis n'est pas connue", reconnaît cependant La Stampa.
Il y a deux ans, une Française, Martine Boublil, soeur d'un membre de l'Eglise de Scientologie en France, avait été découverte par des policiers de Nuoro (centre-est de la Sardaigne), enfermée dans une pièce remplie d'immondices. Retrouvée à demi-nue, elle dormait sur un matelas infesté de vermine, selon la police locale.
Quatre Français, une femme et trois hommes, présentés comme des membres de l'Eglise de Scientologie et soupçonnés de l'avoir retenue contre son gré, avaient alors été arrêtés, avant d'être libérés.
Une image vaut mille mots, dit-on. Voici donc, tel que publié dans l'édition 27 de revue scientologue International Scientology News publié en 2004, un graphique qui représente les nombreux groupes de façade de la multinatione.
Tant qu'à faire dans les proverbes, ajoutons que si tout les chemins mènent à Rome, tous les chemins de la scientologie, elle, mènent à l'Org (le siège social local de l'organisation).
Hanna a été membre de la «Cadet Org», qui est à la Sea Org ce que les cadets sont à l'armée. Elle soutient que les enfants du groupe ont peu de contact avec leurs parents (20 minutes par jour!) et vivent dans un milieu où ils sont sous-alimentés et confinés à des espaces restreints.
Aussi présent dans le reportage, l'ex-scientologue Sheila Huber témoigne avoir eu sous son autorité 30 enfants de moins de 3 ans sans qu'elle n'ait aucune qualification de s'occuper d'un groupe si important. Elle affirme qu'une seule fois en huit mois, les enfants ont pu aller à l'extérieur... et elle a dû attendre trois mois avant d'obtenir une permission de ses supérieurs.
La pluie a gâché en partie notre manifestation du 15 mai dernier en face des locaux de la multinationale de scientologie. Nous avons toutefois reçu l'appui de plusieurs citoyens enthousiastes à l'idée que notre collectif manifeste contre les abus de cette organisation.
Nous avons toutefois pu filmer un nouveau vidéo en compagnie de David Love, qui poursuit sa courageuse dénonciation des abus que les toxicomanes de Narconon Trois-Rivières doivent subir. Love soutient même que Narconon met des toxicomanes en contact avec des drogues dures:
Le Devoir fait part des plans de la multinationale de scientologie afin de s'implanter davantage au Canada, en particulier à Montréal où elle compte ouvrir son nouveau commerce au coin de Sainte-Catherine et Hôtel-de-Ville d'ici 2011.
Extrait:
L'Église de scientologie prépare une offensive majeure au Canada. D'ici deux ans, cette organisation controversée compte construire d'attrayants lieux de culte à coups de millions dans les grandes villes du pays. Une opération charme sans précédent visant à recruter de plus en plus d'adeptes.
Et cela a déjà commencé à Québec. Au coeur du quartier Saint-Roch, les scientologues vous accueillent désormais dans leurs nouveaux locaux. En janvier dernier, ils étaient quelques centaines à assister à l'ouverture de l'église, la première du genre au Canada, qui a coûté six millions de dollars au groupe.
Environnement convivial et lumineux, boiseries et oeuvres d'art, rien n'a été laissé au hasard dans ce bâtiment en pierre rénové de fond en comble selon les préceptes du fondateur du mouvement, L. Ron Hubbard. Tout est fait pour attirer le passant, qui peut s'initier à la scientologie grâce à une attrayante exposition.
Ce temple, une «organisation idéale» dans le jargon scientologue, constitue le premier jalon de l'ambitieuse campagne d'expansion au Canada. D'ici la fin de 2011, l'organisation espère inaugurer sept autres églises de ce genre dans les grandes villes du pays, confirme la présidente de l'organisation au Canada, Yvette Shank. Toronto, Montréal, Vancouver, Ottawa, Edmonton, Winnipeg et Kitchener, en Ontario, sont dans leur mire. Le groupe a d'ailleurs déjà acquis de beaux immeubles, bien en vue, dans plusieurs de ces villes.
À notre avis, il serait étonnant que la secte y parvienne.
Prenons l'exemple des États-Unis, là où elle est le plus populaire - seulement 25 000 adhérents, selon l'Associated Press.
Au pays de l'oncle Sam, la scientologie ferme ou repositionne ses succursales dans des quartiers en périphérie. Les édifices achetés afin de construire les organisations idéales sont laissés à l'abandon. Dans la dernière année, plusieurs magasins, dont celui de Greenboro, en Caroline du Nord, ont fermé leurs portes alors même que l'organisation prétend connaître un croissance du nombre de ses membres.
Les projets, beaucoup trop ambitieux pour le nombre réel de membres, sont même abandonnés, comme c'est le cas à Portland, en Oregon où elle revend à rabais un édifice acheté il y deux ans.
Ce court vidéo documente les cas d'autres organisations idéales de la secte dans un état lamentable:
Ceci étant dit, ceci n'est pas une raison pour s'asseoir sur nos mains; l'organisation redouble d'efforts afin d'effectuer du recrutement, question de plumer plus de gens. Preuve à l'appui: les conférences de «Dianétique» où les scientologues tentent d'appâter les gens dans la scientologie sans dire le mot scientologie.
Attendez-vous aussi à ce que les groupes-paravents soient mis à contribution: Narconon, l'Académie des Petits Phénix ou les firmes de managements de la scientologie, tel que le Groupe McDuff et SAGE Gestion, pour ne nommer qu'elles.
Bref, la multinationale se construit un trésor de guerre afin d'imposer de force sa présence au Canada et partout dans le monde, possiblement avec l'aide des fonds du siège social - comme elle l'a fait ailleurs. Elle veut utiliser les vitrines des organisations idéales pour mieux s'attaquer à notre société civile.
Les scientologues débarquent. À la population de les faire reculer.