Un blogue de surveillance des abus financiers et psychologiques de l'Église de scientologie, au Québec et ailleurs dans le monde
dimanche 29 novembre 2009
Message de Jean-Paul Dubreuil à ses enfants (2)
Il y a vingt ans, ceux-ci ont cessé toutes communications avec lui lorsqu'il a quitté la secte.
Trouvez plus de vidéos comme celle-ci sur AnonQC
jeudi 26 novembre 2009
La scientologie et son chef, David Miscavige, poursuivi pour esclavage
Selon la poursuive Lindstein a travaillé à Gold Base, la base de la scientologie à Hemet, en Californie, dès l'âge de 8 ans. À 10 ans, il travaillait déjà 15 heures... par jour.
La poursuite soutient que les scientologues travaillaient plusieurs jour consécutifs sans dormir, une pratique décrite dans le dernier livre de Marc Headley, Blown For Good.
Les documents de la poursuite sont disponibles ici.
lundi 23 novembre 2009
L’Association des jeunes pour les droits de l’homme: le loup scientologue dans la bergerie
Mettre sa notoriété au service de la noble cause des droits de l'homme est bien... non? Pas si c'est l’Association des jeunes pour les droits de l’homme, un autre groupe derrière lequel se cache... l'organisation de la scientologie.
Comme le fait Narconon, un autre groupe de la secte, en donnant des conférences dans les écoles du Québec, l'AJDH veut convaincre vos enfants des bienfaits de la doctrine de L. Ron Hubbard pour l'Humanité. Le moins que l'on puisse dire, selon cet extrait d'une brochure distribuée aux abords des écoles, est qu'il n'est clair si ce qui est promu est les droits de l'Homme ou L. Ron Hubbard:
Même constant lorsque l'on regarde le quatrième de couverture :
Cette campagne est autant plus ironique que le bilan de la scientologie en matière des droits de l'homme ferait bondir Amnistie Internationale:
- La scientologie tient des camps de travaux forcés pour les participants de la Sea Org qu'elle veut corriger, les sinistres Rehabilitation Program Force (RPF), où les scientologues doivent effectuer des tâches ingrate pendant une centaine d'heure par semaine sans aucune rémunération.
- Aux États-Unis, elle administre un camp, Gold Base, dans lequel les membres de la secte sont maltraités et exploités. Les scientologues présents doivent travailler une centaine d'heures, sont payés près de 0,40$ l'heure et y subissent des abus physiques. Des dispositifs de sécurités sont même mis en place afin qu'empêcher quiconque de s'échapper. Toute personne qui y manifeste son intention de quitter se voit menacé d'être coupé de sa famille si celle-ci est aussi impliqué en scientologie.
- Toujours aux États-Unis, elle est suspecté de trafic d'esclaves, et la secte est d'ailleurs l'objet d'une poursuite en justice à ce sujet - les audiences débuteront en novembre 2010.
- En Australie, la secte est accusé de pratiquer la torture et de forcer des femmes enceintes à subir des avortements. De plus, la secte est pointé du doigt pour avoir pratiqué du chantage auprès de ses membres.
- La scientologie prive ses membres de soins médicaux urgents et immédiats, tel que le prouve les cas de Lisa McPherson et Uwe Stockenbrock.
- La multinationale prive par contrat ses membres d'exercer leurs libre arbitre lorsqu'ils doivent choisir des traitements médicaux.
Il serait plus exact de parler de l'Association des jeunes adorateurs de L. Ron Hubbard, si vous voulez notre avis...
vendredi 20 novembre 2009
Anonymous Québec maintenant sur Twitter!
Abonnez-vous pour tout connaître sur les activités d'Anonymous à travers le Québec.
jeudi 19 novembre 2009
France D'Amour en mode «damage control»
Pas facile pour France D'Amour de lancer un nouvel album (25 novembre à l'Excentris) quand la secte dont elle fait partie est sous les feux de la rampe pour les mauvaises raisons. Il faut dire que La Presse n'a pas aidé non plus...
(Pratique les crédits d'impôt et les subventions gouvernementales aux artistes pour produire des albums et des spectacles. Ça permet à France de se payer plus de scientologie. C'est la secte qui doit être contente. Lâche pas France! T'es presque rendue à OT8!)
Heureusement, Alain Martineau, vice-président produits de Distribution Select veille au grain et lui écrit un communiqué de presse dans La Presse Canadienne (!) pour mousser les ventes et tenter d'éviter un flop. Extraits:
D'abord "Le Présent", une sorte de chanson hommage à ses fidèles, interprétée en duo avec Clément Jacques.
"Cette chanson est venue à force de parler du concept de l'album(...)
Les fidèles... scientologues? «Le Présent», ça fait référence au terme scientologue «present time», non? (By present time we mean the time that is now. It is the instant which is now and the successive instants of now.)
«L'autre nouvelle chanson est "Pourrons-nous jamais être amis?", interprétée avec Steve Veilleux du groupe Kaïn, où l'on parle de réconciliation. "Je me posais la question. Pourrions-nous redevenir des amis avec tout ce qui s'est fait ou se dit, comme dans un conflit guerrier, au Moyen-Orient ou en Afghanistan, a précisé la chanteuse. C'était mon point de départ. Imagine quand un couple se sépare et qu'il tente de redevenir des amis après coup. Quand je la chante, les gens comprennent le message.»
Non, France. La guerre?! Là t'essaie de nous bullshiter. Ta chanson fait référence à la déconnexion en scientologie. Tiens, Aaron Saxton est un exemple d'honnêteté. Il n'est pas trop tard.
Nous avons hâte de voir si les journalistes vont oser lui poser des questions sur sa secte. C'est même une invitation à mettre vos culottes, comme l'a fait Jean-Yves Girard.
Nous souhaitons à France des salles pleines, de quitter la scientologie et de ne pas finir dans les boules à mites comme Lucien Francoeur, le «poète-rockeur» adorateur de la secte japonaise Soka Gakkai (SGI).
P.S. Anonymous saluent en passant le fidèle collaborateur de France D'Amour, Guy Tourville, lui aussi scientologue.
Australie: nouveaux témoignages d'ex-scientologues
Dans son nouveau reportage, il cause avec une douzaine d'ex-scientologues qui témoignent des abus dont ils ont été témoins. Au programme: parjures, morts suspectes, campagne de chantage, avortements forcés et vente à pression. Certains d'entre eux sont mêmes cités dans le discours du sénateur Nick Xenophon.
Pour ceux qui lisent ce blogue en flux RRS, voici le lien vers la première et la deuxième partie.
Discours intégral du sénateur Nick Xenophon contre la scientologie
I rise to speak tonight on an issue of utmost seriousness that I believe deserves a great deal of scrutiny by law enforcement agencies and by this parliament.
In the past few weeks, I have been contacted by former members of the Church of Scientology after I questioned the tax exemption status the organisation has under our tax laws during an interview on the Seven Network’s Today Tonight.
I want to take this opportunity to pay tribute to the work of reporter Bryan Seymour, who, under the leadership of Craig McPherson, executive producer of Today Tonight, has prepared more than two dozen stories on this organisation.
I also commend the network for its willingness to dedicate considerable resources in the courts to ensure these stories have rightly been put to air.
I was also concerned by a recent story in the Australian about the coronial inquest into the death of Edward McBride. Coroner John Lock had requested personal records of Mr McBride held by the Church of Scientology as part of the inquest but these documents were not forthcoming.
Instead, they were shifted by the organisation from Brisbane to Sydney and then on to the United States.
Since I made those initial comments about taxation on Today Tonight, a number of former followers of Scientology have written to me. These people rightly see themselves as victims of Scientology and they have provided long and detailed letters to me about the workings of this organisation.
I seek leave to have copies of these letters tabled, some of which have had the names of some Scientology followers deleted with the permission of the authors.
Having read the statements and subsequently met with the people who provided them, as well as having read a significant amount of research conducted by my office, I am deeply concerned about this organisation and the devastating impact it can have on its followers. In my view, this is two-faced organisation. There is the public face of the organisation founded in 1953 by the late science fiction writer L Ron Hubbard, which claims to offer guidance and support to its followers, and there is the private face of the organisation, which abuses its followers, viciously targets its critics and seems largely driven by paranoia.
In France, the organisation was recently convicted of fraud and it is also facing charges in Belgium.
Meanwhile, in the USA a number of former high-ranking Scientology executives have broken their silence about the organisation, talking to the St Petersburg Times in Florida where its international headquarters are located.
The executives say they witnessed the head of the organisation, David Miscavige, assault staff members dozens of times and they say he also urged others to commit assault. The executives also claim the organisation has used blackmail and threats against former members and perceived critics of the organisation, and that the organisation has knowingly repeatedly obstructed justice. Claims have also been made that information provided to the organisation by members during what are known as auditing sessions, which are a crude hybrid of confession and counselling and for which the organisation claims so-called priest penitent privilege, was then used to blackmail and manipulate members.
What we are seeing is a worldwide pattern of abuse and criminality.
On the body of evidence this is not happening by accident; it is happening by design.
Scientology is not a religious organisation.
It is a criminal organisation that hides behind its so-called religious beliefs.
What you believe does not mean you are not accountable for how you behave.
The letters received by me which were written by former followers in Australia contain extensive allegations of crimes and abuses that are truly shocking—crimes against them and crimes they say they were coerced into committing.
There are allegations of false imprisonment, coerced abortions, embezzlement of church funds, physical violence, intimidation, blackmail and the widespread and deliberate abuse of information obtained by the organisation. It is alleged that information about suspicious deaths and child abuse has been destroyed, and one follower has admitted he was coerced by the organisation into perjuring himself during investigations into the deaths of his two daughters.
These victims of Scientology claim it is an abusive, manipulative, violent and criminal organisation, and that criminality is condoned at the highest levels.
Aaron Saxton is one of the victims of Scientology who wrote to me. He was born into the organisation and rose to a position of influence in Sydney and the United States. In his statement, he says that when he was a child his mother was coerced into signing over guardianship of him to a Scientology official so he could be moved to Australia. In or around January 1990, he was told by the organisation not to report the attempted rape of him by a man. He says this was due to the organisation’s public relations policy.
Aaron was still a child when, he says, he was asked to cover up the defrauding of credit cards and cash by a Scientology employee. He says the organisation exercised frightening levels of control over followers. At least 10 times was forced to endure a diet of beans and rice for periods of up to two weeks as punishment. And because of Scientology’s bans on medications and seeking medical attention, he says, he was forced at times to extract his own teeth without the aid of painkillers.
At age 16, Aaron says, he was made a security guard for the church.
In this role, he says, he issued so-called non-communication orders on no less than half a dozen families, including his own. These orders forced members of the organisation to cut off all contact with relatives and friends for fear of punishment. In his statement, Aaron says he was also forced to participate in the illegal confinement and torture of a follower who was kept under house arrest. Aaron says he accessed more than 150 files that contained personal information on followers, much of which was obtained during so-called auditing. This information is meant to be confidential.
It is not.
Aaron says this information was used to blackmail followers to keep them in the church as well as to discredit former followers if they left. This was a condoned violation of the so-called priest-penitent privilege.
Aaron says he was also involved in deleting files of a member who had suicided.
Disturbingly, Aaron has also spoken out against the organisation’s policy on abortions.
He says while under the control of Scientology he was involved in coercing female followers to have abortions. He says this was in line with a policy designed to keep followers loyal to the organisation and to allow them to keep working for the organisation.
Aaron says women who fell pregnant were taken to offices and bullied to have an abortion. If they refused, they faced demotion and hard labour. Aaron says the hope in the organisation was that if these pregnant women were given these punishments they would give in and have an abortion or miscarry.
Aaron says one staff member used a coat hanger and self-aborted her child for fear of punishment.
He says she was released from the organisation and the files were destroyed.
In 1991 Aaron says he was sent to Scientology headquarters in Florida, where he was involved in the removal of funds from Scientology bank accounts to pay for private services for executives in the organisation.
He also says he was made to falsify bank records and ordered more than 30 people to be sent to Scientology’s work camps, where they were forced to undertake hard labour.
He also says he used personal and financial information of followers to track them down if they tried to leave. Aaron has said the organisation forced him to create fraudulent education certificates for children under the age of 15 in order to allow them to work for the organisation. He also says he was coerced into putting five individuals under house arrest on five separate occasions. These people were not permitted to leave until the organisation had obtained, through coercion, the statements it wanted.
Aaron also claims knowledge of two instances where followers in the United States confessed to murder but this information was not passed on to police. He also says while in the United States he was ordered by superiors to remove documents that would link a Scientology staff member to murder. Aaron says he and other members opened the files of several celebrity Scientologists in order to glean information which could be used as leverage to force a greater commitment to the organisation.
Some might call that blackmail.
In his statement he also details attempts which were made to coerce one celebrity Scientologist into having an abortion. He says the young man who impregnated the celebrity was forced from the organisation and cut off from his parents, who remained Scientologists.
Aaron said he was so heavily under the control of the organisation’s bizarre power structure he was complicit in ordering the beating of one follower and facilitated the beating of another. He says he was ordered to help a Scientologist who was hiding from authorities and admits to ordering the throwing overboard of a man from the Scientology ship the Freewinds. He is not sure if this order was ever carried out.
Aaron has now left the organisation and is willing to cooperate with police investigations into these matters.
He was born into the cult, and he says he regrets the control it had over him and the things he did as a result.
I ask my fellow senators: do these things sound like religious activities to you?
Does this sound like an organisation that should be receiving support from the Australian taxpayer in the form of tax exemptions because they claim to be a religion?
I have also received correspondence from Carmel Underwood, another former member and another victim of Scientology. She says that while she was working for the organisation in Sydney she fell pregnant and was put under extreme pressure to have an abortion.
When she refused, she was put on a disappearing program. Carmel also worked for the organisation’s financial planning arm and says that when requests for payments for abortions were made by the organisation’s executives they were never questioned, even though all other requests for funds were met with delays and haggled over.
Carmel says she also witnessed a young girl who had been molested by her father being coached as to what she should say to investigating authorities in order to keep the crimes secret. Carmel says she was physically assaulted by a representative of the organisation during an argument.
And when she finally left the organisation, she says, information she divulged during so-called auditing was used by members to discredit her. Carmel says she chose to speak out because she knows there are many more victims of Scientology, many of whom are still caught up in the organisation and are being physically, financially and mentally abused. Carmel’s husband, Tim, supports his wife’s story and says the couple suffered serious financial hardship because of their involvement in the organisation. He says they were forced to pay more than $100,000 (£59,000) to publicise the organisation and for so-called religious texts and courses.
It is incredible to think that the Christian Bible is free in every hotel room in the country, but Scientology texts and courses can cost followers their life savings and even fortunes they do not have and feel compelled to borrow.
One of the saddest correspondences I have received — and they are all sad — is from Paul Schofield.
He also alleges the cover-up of child abuse by the organisation and admits being part of a campaign to cover up the facts surrounding the deaths of two of his daughters.
Paul says his first daughter, Lauren, who was 14 months old, was being babysat at the organisation’s building in Sydney when she was allowed to wander the stairs by herself and fall.
She died in hospital two days later.
Paul says he felt pressured by Scientology executives not to request a coronial inquiry, pressure he ultimately gave in to. He was also told if he sought compensation from Scientology he and his wife would be ineligible for any other services.
His second daughter, Kirsty, who was 2½, died after ingesting potassium chloride — a substance used as part of a so-called purification program run by the organisation.
Under the direction of Scientology executives, Paul says he perjured himself to the police, and during the coronial inquest, in order to protect the organisation.
Under incredible pressure he agreed to lie because he was scared he would be heavily punished by Scientology if he told the truth. It is a decision he regrets to this day.
I have received statements from Anna and Dean Detheridge who claim to have been subjected to physical and mental abuse during their time with the organisation. Anna says she was instructed by the organisation to disconnect from her sister because her sister was gay and therefore, according to Scientology, dangerous, perverted and evil. Anna and Dean also provided evidence where information they and others have revealed to the church have been used to blackmail and control. They also provided more information about coerced abortions.
Kevin Mackey wrote to me detailing his 26 years of abuse in the organisation. In his letter, which I have tabled, he says: ‘‘When one begins Scientology there is nothing weird or space alien about it ... in fact Scientology as seen by a newbie is a Godsend to a troubled soul.’’
But he goes on to say: ‘‘Once you have taken the bait and become hooked, the real Scientology is presented, very slowly, over years.’’
This psychological conditioning Kevin is talking about eventually saw him and his wife hand over almost a million dollars to the organisation in exchange for services and products.
Other families have contacted me expressing grave concerns about their children who are still under the control of this organisation. But they have asked that I do not identify them for fear of never hearing from their children again. Another victim of Scientology, Peta O’Brien, wrote of being discouraged by the organisation from seeking treatment for cancer. She has also provided evidence of being assaulted and cut off from her son while they were both part of the organisation.
These allegations are serious, and many names have been removed from the letters I have tabled in the Senate tonight, but those names have not been removed from copies I am providing to the police. This organisation must be investigated. These victims of Scientology have spoken out at considerable personal risk, and I commend them for that. And I would encourage other victims of Scientology to come forward, contact the police or contact my office — but, most importantly, speak out.
I also believe the activities of this organisation should be scrutinised by parliament because Australian taxpayers are, in effect, supporting Scientology through its tax-exempt status. I say to all Australians: as you fill in your tax return next July or August, ask yourself how you feel knowing that you are paying tax and yet this criminal organisation is not. Do you want Australian tax exemptions to be supporting an organisation that coerces its followers into having abortions? Do you want to be supporting an organisation that defrauds, that blackmails, that falsely imprisons? Because, on the balance of evidence provided by victims of Scientology, you probably are.
Do we really want to be funding an organisation that turns supporters into victims in its pursuit of power and wealth? That is why I am calling for a Senate inquiry into this organisation and its tax-exempt status. In the past Scientology has claimed that those who question their organisation are attacking the group’s religious freedom. It is twisted logic, to say the least. Religious freedom did not mean the Catholic or Anglican Churches were not held accountable for crimes and abuses committed by their priests, nuns and officials —albeit belatedly.
Ultimately, this is not about religious freedom. In Australia there are no limits on what you can believe. But there are limits on how you can behave.
It is called the law, and no-one is above it.
mercredi 18 novembre 2009
Impact Campus: «Doit-on s'inquiéter de la scientologie à Québec?»
Extrait:
Pour ce qui est des premiers pas d’un nouvel arrivant, la corporation prend plus la forme d’un centre de développement personnel privé. Si l’on regarde le site Web de Québec, excepté le terme église, peu de choses évoquent une organisation religieuse. On y retrouve de l’information sur les drogues, les droits de l’homme, un test de personnalité, des cours et des livres à acheter. Il y a même des cours sur l’apprentissage pour les enfants écrits par l’auteur de science-fiction et fondateur du mouvement Ron Hubbard. En Suisse, plusieurs tribunaux lui ont refusé l’appellation « religion » et l’ont désignée comme exclusivement commerciale. À l’aube de l’ouverture de son centre sur la rue St-Joseph qui comprendra des alcôves de projection vidéo et un café-cantine tendance, peut-on encore considérer ce mouvement comme une religion reconnue?
Le premier ministre australien Kevin Rudd «préoccupé» par les abus de la scientologie
Prime Minister Kevin Rudd says he has concerns about the Church of Scientology but wants to see what material independent senator Nick Xenophon has before committing to a parliamentary inquiry.
Senator Xenophon told parliament yesterday there was criminal activity within the church and has called for a Senate inquiry into Scientology's tax exempt status.
Senator Xenophon has also called for police to investigate the church after being contacted by a number of former Scientologists who accused the organisation of shocking crimes.
Senator Xenophon said their correspondence implicated the organisation in a range of crimes, including forced imprisonment, coerced abortions, physical violence, and blackmail.
Voilà une autre tuile pour la secte en Australie. En octobre dernier, la scientologie était pointé du doigt pour son manque de collaboration dans l'enquête sur le suicide d'un militaire scientologue australien, Edward McBride. Dans les 48 dernières heures de sa vie, McBride a été contacté pas moins de 19 fois par des vendeurs à pression de la scientologie. Ces derniers lui ont laissé des messages tels que «L. Ron Hubbard désapprouverait ton attitude», «Tes actions mettent en péril le travail des autres» ou «C'est pas catholique de ne pas vouloir me contacter, t'as besoin de te faire auditer».
La semaine dernière, l'ex-scientologue australienne Mancy Many lançait son livre My Billion Years Contract. Elle effectue depuis la tournée des médias australiens en y relatant son expérience au sein du corps paramilitaire de la scientologie, la Sea Org, où tous les participants doivent y signer un contrat d'engagement d'un milliard (sic) d'années. On peut l'entendre dans cette entrevue sur les ondes de la radio publique australienne Triple J.
Après la France et l'Allemagne, l'Australie osera t-elle s'attaquer à la scientologie? C'est à suivre...
AJOUT (18/11/2009): L'intervention du sénateur Xenophon est disponible dans YouTube (première et deuxième partie):
mardi 17 novembre 2009
Australie: un sénateur traite la scientologie «d'organisation criminelle»
Independent senator Nick Xenophon has accused the Church of Scientology of being a criminal organisation.
The South Australian parliamentarian said he had been contacted by a number of former Scientologists, after he questioned the organisation's tax exempt status in a recent television interview.
"They have provided long and detailed letters to me about the workings of this organisation," he told the Senate.
"These people rightly see themselves as victims of Scientology."
Senator Xenophon said their correspondence implicated the organisation in a range of crimes, including forced imprisonment, coerced abortions, embezzlement of church funds, physical violence, intimidation and blackmail.
"I am deeply concerned about this organisation and the devastating impact it can have on its followers," he said.
(...)
Senator Xenophon said many names had been erased from the letters he had tabled in Parliament."But those names haven't been removed from copies I am providing to the police," he told the Senate.
"This organisation must be investigated."
La dépêche est disponible ici. La transcription du discours du sénateur Xenophon est disponible ici.
De la fin des années 1960 au début des années 1970, la scientologie avait été banni de trois des cinq États australiens suite aux conclusions d'un célèbre rapport de parlementaire sur les dangers de la secte, le rapport Anderson.
«Blown for Good»: deux entrevues avec Marc Headley
Dans le cadre de la tournée de promotion de son livre, le quotidien britannique The Sun l'a rencontré, et le résultat de cet entretien occupait la page centrale de l'édition de samedi dernier. (Cliquez sur l'image ou ici pour lire l'article)
Dans la nuit de samedi à dimanche, c'était au tour de l'émission radiophonique de nuit Coast To Coast AM (!!!) de lui consacrer trois heures durant lesquelles Headley discutait des abus de la scientologie. L'entrevue est disponible sur YouTube, ou vous pouvez également la télécharger en version MP3 (via MediaFire).
Voici la première partie de l'entrevue:
lundi 16 novembre 2009
Témoignage d'une ex-scientologue: “You’re too open-minded to be a Scientologist."
Dans son édition du dimanche, Le New York Post publie la rocambolesque histoire d'une ex-scientologue qui n'a resté que quelques mois dans le groupe sectaire.
Son témoignage est un condensé des abus contre lesquels Anonymous proteste: l'exploitation financière éhonté de ses membres, la suppression de la pensée critique, les techniques d'intimidations, les fausses promesses de guérison de graves conditions médicales, et l'isolement forcé des membres de ceux qui sont critiques envers la scientologie.
Excédé par ce qu'elle a vu dans la scientologie, elle manifeste depuis contre la multinationale aux côtés d'Anonymous.
Voici son témoignage:
“Your face makes me want to puke.”“You look like a big dufus sitting there.”
For two straight hours, I sat in a chair, not allowed to move a muscle or blink, staring into the eyes of the man slinging insults at me.
I was in a TR — or Training Routine — at the Church of Scientology on West 46th Street in Midtown Manhattan, a session that cost $150.
The process was called “auditing.” Ultimately, it was supposed to make your IQ skyrocket and give you greater confidence and control in life. At one point, the church brass even told me that Scientology — the religion founded by L. Ron Hubbard in 1952 that offers spiritual rehabilitation — could straighten my spine, which has been curved with Scoliosis since I was born.
I discovered Scientology one year earlier while I was surfing the Internet in Old Bridge, NJ, where I live with my parents. I came across a web forum called 4chan, where dissenters of Scientology plan protests outside of the church.
I had never been a spiritual or religious person — I was raised Christian but never went to any sort of church. Still, I only lived two hours away from the Midtown headquarters, and I was curious. I thought, “why are all these people protesting? It sounds so cool!”
So I checked it out myself. At Scientology headquarters I was led into a Basic Course Room in the basement where I met a woman who told me I had to buy a $150 class on Communications.
I told her I wanted to think it over. I was 19 and I worked at a convenience store after school and I said that my mom would freak out if I came home $150 poorer.
That’s when she tried to intimidate me.
“Mommy doesn’t want you to do it,” she said in a teasing baby voice. “Are you going to hang on Mommy’s apron strings for the rest of your life?” The class was an investment that would make me a better earner in the future, she said.
I realized that she wasn’t going to let me leave until I paid for the course. I was literally shaking.
That’s the way they work — they don’t want you to pause and consider things critically, a mode they call “in think.” They don’t give you time to be “in think” and question their practices.
But their tactics worked. I paid the fee and started my training.
The International Association of Scientologists regularly came to town to throw lavish fundraisers for members of the church. The minimum fundraising quota was always $500,000 and they would reach it in under two hours. Staffers would charge through the congregation yelling at people to donate. “This is your planet and all you care about is your money!” they yelled. “You should be giving every last dollar! If you don’t give your money you’re a Suppressive Agent!”
At one rally I saw a grown man break down in tears. “I’ve donated so much money that I’m broke. I have nothing left. You took all my money,” he pleaded.
One of the church leaders glared at him and yelled, “I know you’re holding out and that makes you a Suppressive Force!”
Meanwhile, I was moving up the ranks inside the church — I graduated from newbie to the “Academy” level and spent $1,000 for four courses.
In Academy, all the students sit in a classroom reading works by L. Ron Hubbard and filling out worksheets. In class, you’re not allowed to yawn — that means you’ve misunderstood a word that you read. If you lean over in your chair, you have to make a clay “demo” of one of the Hubbard theories.
Because I have Scoliosis, it always looks like I’m leaning. “Mandy, get the Play-Doh!” the teachers would bellow at me.
When I told my parents I was taking Scientology courses, they were horrified. But I lied to them about how much money I was spending there. I said it was all complimentary while, in fact, I was throwing thousands — all my savings and earnings — at the church.
For the leaders of the church, my parents posed a big problem. One leader, who was assigned to me, said I had to separate from my family because members could not be in the presence of those who criticize Scientology, even if they’re parents, children or a spouse. But I said I didn’t have enough money to move out and support myself.
My leader, however, could never see the other side. Once I told him that I’d looked at the Web site of the protesters against Scientology but I didn’t agree with them — I loved the church. He flew into a rage. “That’s like saying I don’t burn n- - - ers, I just like to party with the KKK!” he said.
A few months ago I met with an ethics officer of the Scientology police, and told him about my worries, including the man crying at the fundraiser. “I’m seeing a lot of things I don’t like here,” I said.
His response was that every church needed money to run. We kept arguing until he slammed his fist down and told me: “You’re too open-minded to be a Scientologist.”
At that moment I got up and walked out the front doors — into the noise and daylight of Manhattan. Right outside, clustering on the sidewalk, was a group of Scientology protesters. Without a moment’s hesitation, I joined them.
When I turned around I saw my leader, staring at me with a look of pure concentrated rage.
But I’m not afraid of them. My father’s a police officer and that means that they’ll leave me alone. Deserting the church is like having a 100-pound parasite pried off your back. I may be broke but I finally feel free — because I have a mind of my own.
dimanche 15 novembre 2009
Vidéo du dimanche: «I can tell you're stuck in an electronic incident on your whole track»
Ce vidéo remet sur le tapis cette question: est-ce que cet homme était déjà de nature agressive avant d'adhérer à la scientologie, ou est-ce la scientologie qui a rendu cet homme agressif?
Devenu culte, le vidéo fait l'objet de pastiches. En voici une hilarante reprise avec un participant d'Anonymous et le critique Mark Bunker:
Signée TheEvilOfScientology, une version animée:
vendredi 13 novembre 2009
À lire absolument: «Blown for Good: Behind the Iron Curtain of Scientology»
L'un des livres les plus attendus de l'année - du moins, par les militants anti-scientologie - vient finalement de paraître: Blown for Good: Behind the Iron Curtain of Scientology, de Marc Headley.
De 1989 à 2005, Headley a non seulement été membre de la Sea Org, le corps d'élite paramilitaire de la scientologie, mais il a travaillé à Gold Base, un camp scientologue apparenté à un goulag situé à Hemet, à environ 150 kilomètres à l'est de Los Angeles. Il a été un proche de la haute direction de la secte et a même été, à une certaine époque, un proche de Tom Cruise. Excédé par les conditions de travail inhumaines de la Sea Org - semaine de travail de 100 heures, salaire de 0,40$ de l'heure, abolition des libertés individuelles et abus physiques et psychologiques répétés de la haute direction envers les employés -, il s'évade de Gold Base en 2005. Le mot s'évader n'est pas exagéré: Gold Base est une forteresse où des pics de métal sont installés sur les clôtures, question que les membres de la Sea Org ne puissent pas fuir. Preuve photo:
Headley y relate son passage dans ce récit où la scientologie est dépeint comme un enfer où se croise une super-bureaucratie dans laquelle tout doit être fait selon les écrits et dires de L. Ron Hubbard, tout aussi surréalistes peuvent-ils être; et une dystopie ultra-capitaliste où les employés, sous-payés et déprivés de liberté, se doivent d'être de plus en plus performants, sous peine de subir punitions physiques et préjudices moraux.
Écrit avec brio dans un style où l'auteur arrive à jumeler dénonciation sérieuse et humour, Blown For Good est une lecture essentielle pour quiconque veut en savoir plus sur les abus de la scientologie.
Le livre est disponible chez Amazon ou directement sur le site Web de l'auteur.
jeudi 12 novembre 2009
L'Académie des Petits Phénix: cherchez l'erreur...
De un, il y a une belle faute de frappe que personne ne peut ignorer. Vous me direz que des bloggeurs anonymes qui écrivent à propos de la scientologie en font aussi... à la différence que nous n'avons pas la prétention d'être les gardiens d'une technologie qui rend l'homme infaillible, et que nous n'enseignons pas le français à des enfants.
De deux, cette capture d'écran a été effectué sur... un site érotique!
mercredi 11 novembre 2009
Hambourg: manifestation mondiale contre la scientologie du 3 au 6 décembre
Le 5 décembre est la date à laquelle, suite à 17 jours de mauvais traitements et de séquestration dans un commerce de la secte en Floride, Lisa McPherson est décédée. Pour plus d'informations, visitez le site d'Anonymous Hambourg.
Voici la bande-annonce de l'évènement:
Une manifestation aura aussi lieu à Montréal samedi le 5 décembre. Restez à l'écoute pour les détails.
mardi 10 novembre 2009
Centre de dianétique: un autre groupe de façade de la scientologie
Cette photo, prise au début novembre, prouve que la scientologie, sous le couvert d'un «Centre de Dianétique» vient d'ouvrir un autre commerce à Montréal, près du Carré Saint-Louis, à la frontière du Quartier Latin.
Écrit par le fondateur de la secte, L. Ron Hubbard, aux débuts des années 1950, La Dianétique est l'un des livres de pseudo-sciences les plus vendus dans l'histoire de l'édition. Écrit dans un style lourd et soporifique - question de mieux hypnotiser le lecteur? -, Hubbard y entremêle des notions de psychanalyse, de psycho-pop et d'hypnose et prétend avoir conçu une thérapie miracle qui guérirait tout, même les maux incurables.
(Notons que si les techniques de La Dianétique ont fait le plus grand bien à la santé financière d'Hubbard, qui en 1982 avait amassé une fortune personnelle estimée à 200 millions de dollars, elle n'ont en revanche fait aucun bien sur sa santé mentale: à sa mort, les médecins légistes ont retrouvé des traces de Vistaril dans son sang. Comble de l'ironie, le Vistaril est un médicament utilisé en psychiatrie pour combattre l'anxiété. Ironique de constater que La Dianétique n'est pas venu à bout des problèmes mentaux de L. Ron Hubbard...)
Près de 60 ans après sa publication, La Dianétique est utilisée comme appât afin d'attirer en scientologie des gens qui croient avoir affaire à un livre de croissance personnel. Rien de bien nouveau sous le soleil, l'organisation reprend une stratégie vieille comme le marketing et la politique: cacher la scientologie derrière des groupes paravents afin de mieux la promouvoir. Puisque la marque «Église de scientologie» a mauvaise presse, d'autres sont utilisés pour diffuser les idées de la scientologie: Narconon Trois-Rivières, Académie des Petits Phénix, WISE... ou Centre de Dianétique.
L'ancienne adresse du «Centre de dianétique de Montréal» était la même que le commerce de la scientologie; il est logique de louer un autre local afin de mieux cacher les liens unissant les deux.
Les deux locaux sont distincts, mais les faits ne mentent pas: il s'agit bel et bien d'un local de scientologie déguisé. De un, une rapide recherche dans Google démontre qu'un des numéros de téléphone sur l'affiche est le téléphone portable de Renald Fortin, un scientologue notoire. De deux, tel que l'explique avec son éloquence habituelle l'auteur du blogue critique Ask The Scientologist, le nom Dianétique est systématiquement utilisé par la multinationale dans des endroits où la scientologie n'est pas la bienvenue:
So, Dianetics was brought back from obscurity as the ultimate front-group for Scientology. That's why you don't see Scientology in the malls. That's why you don't see Scientology on the streets, at the "stress test" tables. You only see Dianetics. It's a trick.Maintenant, la question de 15 millions de dollars: pourquoi avoir choisi ce bureau plutôt qu'un autre? C'est qu'il est probable que la multinationale de la scientologie veuille se rapprocher des étudiants.
And that's why you see "Dianetics Centers", as a business, in countries and cultures where the religion of Scientology would be unwelcome. But, even with that name it is and will always be Scientology.
In this way, the Church of Scientology attempts to have its cake and eat it too. It tries, with Dianetics, to get all the benefits of being a money-making non-religious business, while still, under the Scientology name, attempting to get all the benefits and protections of being a religion. It's the same organization, trying to play the game both ways.
En juillet 2007, elle a acheté de l'UQAM (!) l'édifice La Patrie pour un montant de 4,7 millions afin d'y aménager un nouveau commerce.... à deux pas de l'UQAM. (Au moment d'écrire ces lignes en novembre 2009, l'édifice est encore vacant).
En avril 2009, un des groupes de façade de la secte, la Commission des Citoyens pour les droits de l'homme (CCDH) a réussi à tenir pour une semaine, moyennant un paiement d'environ 1,250$, une exposition anti-psychiatrie dans les murs même de l'Université Concordia. Le groupe y faisait la promotion du discours haineux de la scientologie envers la psychiatrie.
Et maintenant, l'organisation ouvre un local à quelques centaines de mètres de marche de l'UQAM.
Pourquoi autant d'intérêt envers les étudiants? Ils ont toujours été des cibles privilégiés des groupes sectaires... car quoi de plus vulnérables que des jeunes hommes et des jeunes femmes aux brillants futurs qui se posent des questions sur le sens de la vie?
Ainsi, les universitaires d'aujourd'hui sont ceux qui, demain, auront de l'argent, de l'influence et un réseau de contacts dans lequel ils pourront diffuser la pseudo-science de la scientologie.
Attendons-nous à une campagne de recrutement majeure du groupe. D'autant plus que, partout à travers le monde, les scientologues quittent massivement la secte. Aux États-Unis, où les scientologues sont les plus nombreux, l'American Religious Identification Survey de 2008 démontre que, d'environ 55,000 en 2001, le nombre a dramatiquement baissé à environ 25,000. Et ces chiffres ont été compilés avant la campagne mondiale d'Anonymous contre les abus de la scientologie et les fracassantes sorties publiques d'anciens adeptes tels que le réalisateur Paul Haggis, Mark Headley, Marty Rathbun ou, en Europe, d'Alain Stoffen.
Au Québec, les courriels internes de la scientologie démontrent que les scientologues québécois sont démotivés. Extrait:
Épargnez-moi vos sursauts d'indignation, parce que la majorité d'entre nous ne font ABSOLUEMENT RIEN pour disséminer la Scientologie à Montréal. Parce que si c'était le cas, on serait pas seulement 33 aux events de fundraising, on serait pas seulement 25 au GIM (pour ceux qui ne savent pas c'est quoi le Groupe Idéal de Montréal, c'est le groupe que Yves Fiset a mis sur pied pour faire boomer la dissémination à Montréal) et l'org et le champs de Montréal ne serait pas toujours aussi petits!
Pas étonnant que la scientologie veut un peu de sang neuf. Elle risque toutefois de frapper un nœud dans ces campagnes de recrutement: la communauté de l'UQAM, informée par Anonymous, est maintenant au courant des abus financiers et psychologiques de la scientologie. Elle observe, s'informe... et elle n'aime pas ce qu'elle voit.
À suivre?
Manifestation du 7 novembre: victoire épique
Une douzaine de participants d'Anonymous ont fièrement manifesté samedi dernier en face des locaux de la scientologie au coin de Papineau et Mont-Royal. La population semblait particulièrement ravi d'être informé de la condamnation de la secte en France pour «escroquerie en bande organisée».
Un vidéo des faits saillants de cette manifestation sera disponible sous peu.
dimanche 8 novembre 2009
Italie: enquête criminelle ouverte contre la scientologie
À quand le Québec, où les pratiques sont les mêmes?
vendredi 6 novembre 2009
Une autre enquête en trois parties à propos des abus de la scientologie (3): la grande évasion de Don Jason
L'ex-scientologue Don Jason y raconte dans le menu détail sa spectaculaire évasion d'un enlèvement commis par des responsables de la scientologie. Enfermé dans une des pièces du bateau de croisière de la secte, le Freewinds, Jason est parvenu à s'échapper et à sauter par-dessus bord afin de fuir la scientologie à tout jamais.
Question: quel espèce de groupe enlève ses propres membres?!
jeudi 5 novembre 2009
Montréal: Manifestation contre la scientologie, le 7 novembre dès midi au coin de Papineau et Mont-Royal
Montréal, 5 novembre 2009
POUR PUBLICATION IMMÉDIATE
Le collectif citoyen Anonymous tiendra une manifestation le 7 novembre prochain entre midi et 16h au coin des rues Mont-Royal et Papineau afin de protester en soutien aux victimes et critiques de la scientologie.
Anonymous veut exprimer son soutien envers ceux et celles qui dénoncent la scientologie, dont le réalisateur et scénariste Paul Haggis (Crash, Quantum of Solace), qui a récemment quitté avec fracas le groupe en raison du discours homophobe de l'organisation et du fait que la secte ait ordonné à sa femme de cesser de parler à sa famille.
Le collectif veut également souligner le courage des deux ex-scientologues français qui ont osé poursuivre l'organisation en court afin de dénoncer les abus dont ils ont été victime. Suite à leur démarche, la justice française a, le 27 octobre, reconnu coupable la scientologie d'«escroquerie en bande organisée» et condamnait les personnes morales de la scientologie à des amendes qui vont jusqu'à près d'un million de dollars canadien. Des membres importants de l'organisation française ont été également condamnés à des peines d'emprisonnement et des amendes jusqu'à près de 50,000$ canadien.
«Il est important de soutenir les victimes d'abus par des organisation sectaires tels que la scientologie, affirme un participant d'Anonymous, Richard Rols. Ces gens sont, pour la plupart, incompris; la population a tendance à se moquer de ceux qui ont participé à des sectes, car ils sont stigmatisés pour avoir crû en des histoires trop belles pour être vraies. Or, poursuit Rols, les scientologues sont souvent recrutés dans la scientologie sans le savoir via des organisations de façade tels que Narconon Trois-Rivières ou les groupes de conseillers en gestion affiliés à la scientologie.»
Anonymous s'inquiète que les ex-scientologues puissent subir des représailles, surtout compte tenu de l'historique des actions de la secte contre ses critiques. «Les scientologues considèrent que les critiques et les activistes sont des criminels et que tous les moyens sont bons pour les arrêter. Il est temps que ces techniques d'intimidations cessent, et la première étape est de manifester notre soutien à ceux qui osent les confronter», affirme Rols.
Anonymous invite donc la population à se joindre à eux et à se masquer à l'occasion de cette manifestation festive afin de démontrer leur appui aux victimes et à ceux et celles qui se tiennent debout contre cette multinationale de la pseudoscience qui, selon une enquête du magazine français l'Express de mai 2009, récolte des revenus de près d'un milliard de dollars par année.
À PROPOS D'ANONYMOUS:
Anonymous est un collectif citoyen mondial qui, depuis janvier 2008, dénonce les abus financiers et psychologiques causés par «l'Église» de scientologie. Anonymous est d'avis que cette corporation, qui se fait passer pour une religion, représente un réel danger pour notre société démocratique. Anonymous est actif dans une centaine de villes à travers le monde, répartis dans une vingtaine de pays sur les cinq continents.
Pour plus d'informations, nous vous invitons à visiter les sites suivants:
http://anonymousmontreal.blogspot.com/
http://qcanon.ning.com/
http://www.whyweprotest.net/fr
http://www.youfoundthecard.com
http://www.exscientologykids.com
Contact: Anonymous Montréal - xenumontreal (at) gmail (point) com
-30-
mercredi 4 novembre 2009
Une autre enquête en trois parties à propos des abus de la scientologie (2): quand la scientologie se prend pour James Bond
Le quotidien soulignait, dans son édition du lundi, l'histoire d'un groupe d'ami qui ont quitté la scientologie et décidé de refaire leur vie à Las Vegas en fondant une compagnie de crédit.
Le hic? La scientologie ne l'entendait pas ainsi... et à tout bonnement mandaté des enquêteurs et envoyé des espions à Las Vegas afin d'infiltrer la compagnie de crédit!
À Susan Palmer, professeure d'études religieuses de Dawson College
Le quotidien américain USA Today a interviewé Mme Palmer pour un article sur la scientologie le 3 novembre 2009. Voici un extrait:
«Most religions, Scientology included, experience disagreement and leadership turmoil after a founder's death and survive, said Susan Palmer, a religious studies professor at Dawson College in Montreal.
"I think they'll end up like the Mormon church or Jehovah's Witnesses, that were very controversial in our time but now are largely accepted," Palmer said.»
La scientologie largement acceptée dans l'avenir?
Vous traitez de la scientologie avec pas mal de légèreté, Mme Palmer.
Comment trouvez-vous alors la légèreté avec laquelle La CCDH, un groupe de façade de la scientologie, traite le fameux cas de la fusillade au Collège Dawson?
COMMUNIQUÉ DE PRESSE - POUR PUBLICATION IMMÉDIATE : 19 avril 2007
CONTACT: LOUISE CHENEL, COMMISSION DES CITOYENS POUR LES DROITS DE L'HOMME
TÉLÉPHONE: (418) 529-2267 COURRIEL: info@droitshumains.ca SITE INTERNET: www.droitshumains.ca
Des médicaments psychiatriques ont-ils rendus fou le tueur de Virginia Tech ?
La tragédie de Virginia Tech au cours de laquelle Cho Seung-Hui, un étudiant de 23 ans, a assassiné 32 personnes ramène une nouvelle fois au premier plan l’inertie des gouvernements à faire enquête sur le lien grandement documenté entre la violence dans les écoles et certains médicaments psychiatriques comme les antidépresseurs. Cho Seung-Hui avait été traité pour des « problèmes psychologiques » et des ordonnances de médicaments psychiatriques ont été retrouvées dans ses affaires. Kimveer Gill, le tueur de Dawson College à Montréal avait aussi été traité pour des problèmes psychologiques.
Au moins huit tueries récentes dans des écoles américaines, dont Columbine et Red Lake, ont été commises par des jeunes traités au moyen de médicaments psychiatriques reconnus par la FDA, l’équivalent américain de Santé Canada, pour causer des comportements suicidaires et maniaques, de la psychose, des hallucinations, de l’hostilité et des idées homicides.
La Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme (CCDH), une organisation sans but lucratif de surveillance de la santé mentale, fut la première à découvrir le lien entre les médicaments psychiatriques et la tuerie de Columbine et à faire connaître devant la FDA en 1991 les effets secondaires de violence et d’impulsion suicidaire des antidépresseurs. Au moment de l’audience publique de septembre 1991, la FDA avait déjà connaissance de plus de 17,600 cas d’effets secondaires sérieux qui lui avaient été rapportés, seulement au sujet de l’antidépresseur Prozac. Parmi ces cas d’effets secondaires sérieux, on retrouvait : 60 décès, 141 cas de psychoses, 391 cas d’overdoses intentionnelles, 402 cas d’hostilités incontrôlées et 991 tentatives de suicide. Malgré cela, les psychiatres qui siégeaient à cette audience publique votèrent pour exonérer de tout blâme le Prozac. Vous pouvez voir une vidéo sur ces audiences publiques en cliquant sur ce lien : http://www.cchr.org/index.cfm/19863
La CCDH met en garde la population contre les efforts de l’industrie psycho-pharmaceutique pour obscurcir une nouvelle fois la violence folle causée par les médicaments psychiatriques dans le but de protéger les dizaines de milliards de dollars de profits annuels résultant de la vente de ces médicaments.
Le silence coupable des psychiatres
Interrogés récemment par la CCDH sur ce qu’ils savent réellement à propos des troubles mentaux et des résultats de leurs traitements, des psychiatres participant à un congrès international ont révélé qu’ils ne connaissent pas du tout la cause des soi-disant troubles mentaux et qu’ils n’ont jamais guéri qui que ce soit. Ces réponses étonnantes pour le profane ne font que montrer le caractère pseudo-scientifique de la psychiatrie. Privée de tout moyen de diagnostic valide, la psychiatrie est en réalité uniquement basée sur des opinions, des théories et des consensus, le plus souvent amenés par des psychiatres influents ayant des liens financiers importants avec les compagnies pharmaceutiques. Pour voir les 5 premières minutes du documentaire « La psychiatrie : la vérité sur ses abus », cliquez sur ce lien : http://www.droitshumains.ça/dvd_abus.htm
Alors que l’article 10 du Code Civil du Québec oblige les professionnels de la santé à fournir toutes les informations pour permettre aux patients de donner un « consentement éclairé », les psychiatres cachent continuellement le fait qu’il n’existe aucune preuve de quelqu’ordre que ce soit que le cerveau ou les gènes des gens ont quoique ce soit à voir avec leurs problèmes émotionnels ou mentaux ou avec leurs comportements. En présentant la simple opinion du « déséquilibre chimique » comme étant un fait scientifique et en cachant aux personnes la très grande quantité de solutions non-chimiques éprouvées pour aider une personne en proie à des problèmes émotionnels, les psychiatres violent l’article 10 et empêchent les gens de pouvoir prendre une décision éclairée.
Mais il y a pire. Chaque médicament psychiatrique a des effets secondaires extrêmement importants qui en réalité dégradent la vie des patients et ces effets secondaires sont minimisés ou carrément cachés. Pour des informations supplémentaires sur les effets secondaires de ces médicaments, consultez les communiqués antérieurs de la CCDH à : http://www.droitshumains.ça/communiques.htm
Sauver la face
Étonnamment, la raison principale derrière le mutisme des intervenants dans les secteurs de la santé mentale et de l’éducation ne tiendrait pas tant à un manque d’informations valides qu’à une tentative maladroite de sauver la face ou sa réputation. En effet, pour beaucoup de psychiatres, psychologues, médecins et même enseignants (qui ont favorisé l’utilisation de psychostimulants comme le ritalin), les médicaments psychiatriques ne sont plus du tout une solution mais étant donné qu’ils en ont prescrit – ou qu’ils en ont recommandé – durant des années, ils ne peuvent pas se résoudre à se lever et à s’opposer ouvertement à leur utilisation de peur de « perdre la face et de devoir rendre des comptes. »
« Les intervenants des domaines de la santé et de l’éducation ont avant tout un problème de conscience et d’intégrité par rapport aux traitements psychiatriques et psychologiques. Mais heureusement, cela est enfin en train de changer. Au cours des derniers mois, des dizaines de représentants médicaux, médecins et autres intervenants ont eu le courage de se lever et de dire tout haut ce qu’ils pensaient tout bas et de raconter à quel point ces traitements en réalité empirent les gens au lieu de les aider », déclare Denis Côté, le Président de la CCDH Québec.
Toute personne désirant communiquer des informations au sujet de mauvais traitements psychiatriques ou psychologiques, d’effets secondaires sérieux à des médicaments psychiatriques ou de fraudes diverses impliquant des intervenants de la santé mentale, peut le faire en contactant la CCDH Québec au (418) 529-2267 ou via son site web : www.droitshumains.ça
Ce texte sur le sujet, provenant de la CCDH à Montréal, est aussi très intéressant:
«Pour publication immédiate
Publié: (01 novembre 2006) http://www.cnw.ca/en/releases/archive/November2006/01/c7207.html
Contacter: Richer Dumais
Directeur exécutif de la CCDH Montréal
Téléphone: 514-220-8316
L'influence des antidépresseurs:
combien d'autres morts faudra-t-il ?
Frappée par l'analogie entre la fusillade de Dawson et les sanglantes fusillades froidement commises antérieurement par des personnes traitées avec des antidépresseurs, la Commission des citoyens pour les droits de l'homme (CCDH) demande de nouveau que soit rendue publique l’analyse toxicologique effectuée sur Kimveer Gill.
La mère de Gill a rapporté que son fils avait reçu des soins pour dépression.»
Dans ce cas, Mme Palmer, pourquoi ne pas inviter la CCDH a venir présenter son exposition au Collège Dawson pour que la scientologie explique enfin aux étudiants les véritables causes (sic) de la tragédie du 13 septembre 2006?
Il n'y a pas de gêne. L'Université Concordia l'a fait en mars 2009.
Et ce n'est pas très cher. L'Université Concordia a vendu son intégrité pour quelques milliers de dollars...
P.S. Pour mémoire, Mme Palmer fait partie des auteurs de Scientology, livre qui a du mal à cacher son parti pris pour la défense de la scientologie.
Que du bon pour la réputation de Dawson College...
Anonymous don't just expose the cult of scientology, we also expose cult apologists.
Dawson College officials will be pleased, I'm sure.
La scientologie et la pratique illégale de la médecine (3e partie)
3. Les allergies, l'asthme et la scientologie: Attention danger!
Voici la définition de l'allergie par l'Association Québécoise des Allergies Alimentaires:
Une allergie alimentaire est une réaction excessive, voir exagérée, de notre système immunitaire en présence d’un aliment ou d’un additif alimentaire, qui est normalement inoffensif pour la majorité des personnes.
Le système immunitaire produit plusieurs substances qui aident à protéger l’organisme. Parmi ces dernières, on peut mentionner les anticorps, tels les IgA, IgG, IgE, … Les anticorps IgE sont ceux qui interviennent dans les réactions allergiques de type immédiates et potentiellement anaphylactiques (réactions allergiques graves). Lorsque ces anticorps entrent en contact avec l’allergène alimentaire, ils entraînent dans certains cas la sécrétion excessive d’une substance appelée l’histamine, qui conduit à l’inflammation et aux autres symptômes allergiques. Les symptômes ressentis varieront d’une personne à l’autre et d’un allergène à l’autre.
Voici la définition de l'asthme par le Réseau Québécois de l'Asthme:
L'asthme est une maladie fréquente qui résulte d’une inflammation des bronches. Elle peut se manifester pour la première fois à n'importe quel âge et son évolution est variable.
Cette inflammation rend plus sensibles les muscles qui entourent les bronches (hyperréactivité). Ces muscles peuvent alors se contracter (bronchospasme) plus facilement.
L'inflammation des bronches et le bronchospasme réduisent le degré d'ouverture des bronches. C’est ce rétrécissement variable des bronches qui cause parfois de l'essoufflement, une toux, un sillement, une sensation d'oppression à la poitrine ou des sécrétions bronchiques.
Les symptômes de l’asthme ne sont pas ressentis de la même façon ni avec la même intensité par tous les asthmatiques. Si la maladie est bien contrôlée, ces manifestations sont absentes, ou minimes. Si l’asthme est grave ou insuffisamment traité, ces symptômes peuvent être toujours présents.
Voyons maintenant ce qu'il en est des allergies et de l'asthme en scientologie.
Voici un document qui décrit ce que les scientologues appellent: le «allergy or asthma rundown» (i.e. le parcours sur l'allergie ou l'asthme).
Comme on le voit la scientologie considère que l'asthme et les allergies n'ont rien à voir, respectivement, avec la pneumologie ou l'immunologie.
La cause serait, toujours selon la secte, plutôt psychosomatique. Elle prône l'utilisation de sa pseudo-thérapie appelée «audition» pour régler ces problèmes.
L'audition scientologue, vu dans l'émission «Le pouvoir caché» à Canal D, diffusée à l'automne 2008.
Cette vision des choses est particulièrement dangereuse. En effet, les traitements de l'asthme et la prévention en matière d'allergies n'ont rien à voir avec une soi-disant psychothérapie.
Il n'existe pas à l'heure actuelle de remède miracle à l'asthme ou les allergies. Il est cependant possible de vivre une vie normale par la prévention et certains traitements médicaux reconnus.
La scientologie pratique la désinformation à propos de problèmes de santé très sérieux.
Pire, la pseudo-thérapie scientologue peut causer un faux sentiment de sécurité chez la personne qui la suit, ce qui pourrait la mener à négliger sa prise de médicament contre l'asthme ou à l'exposer à un aliment allergène.
Les conséquences pourraient être fatales. Il serait difficile pour cette personne, en cas de crise, d'appeler le 911...
P.S. À Québec, M. François Crepeau, employé du magasin de scientologie, est apparemment «habileté» par la scientologie à prodiguer cette thérapie bidon.
Il faudrait prévenir une tragédie...
dimanche 1 novembre 2009
Jean-Paul Dubreuil à «Dutrizac»
Cet entrevue a été réalisé lors de l'émission «Dutrizac» sur les ondes de la station 98,5 FM .
Floride: une autre enquête en trois parties à propos des abus de la scientologie (1)
Réponse de la scientologie via son relationniste, Tommy Davis.
Ce reportage est publié une semaine après que le réseau ABC ait diffusé une enquête dévastatrice sur la scientologie et que Tommy Davis fasse un fou de lui lors de ce reportage, que le réalisateur Paul Haggis fasse une fracassante sortie publique contre la scientologie, que la scientologie ait été condamné en France pour escroquerie en bande organisée, que la secte soit poursuivie pour six millions de dollars aux États-Unis, en plus de la publication de deux livres-chocs d'ex-adeptes: Blown for Good de Marc Headley, un ancien assistant de Tom Cruise, ainsi que My Billion Year Contract: memoir of a former scientologist de Nancy Many.
Dure semaine...